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Citation de Cielvariable


Effectivement, le lendemain à neuf heures, Marianne et son mari arrivaient chez Charles et Juliette au moment où ces derniers rentraient de la messe et commençaient leur déjeuner. Marianne courut embrasser Juliette, qui la serra tendrement dans ses bras.
Juliette : -Tu sais tout maintenant, Marianne. Tu comprends l'obstination de Charles à ne pas vouloir se marier, et la mienne de ne pas vouloir m'en séparer. Charles craignait ton opposition, et moi, je songeais si peu à la possibilité de me marier et d'être la femme de Charles, que je n'avais d'autre pensée que de rester près de lui, n'importe à quelles conditions. Marianne : -Je comprends et j'approuve tout, ma bonne Juliette. Quel dommage que Charles ne m'en ait pas parlé plus tôt !
Charles : -J'étais si jeune, Marianne, que vous m'auriez traité de fou ; c'est à peine si ces jours derniers j'ai osé m'en ouvrir à Juliette.
Marianne : -A mon tour à demander : A quand la noce ?
Charles : -Le plus tôt sera le mieux. Si Monsieur le juge veut bien tout arranger, nous pourrons être mariés dans huit ou dix jours.
Le juge : -C'est arrangé de ce matin, Charles. Et dans huit jours tu peux te marier, à moins que Juliette ne dise non.
Juliette : -Ce ne sera pas de moi que viendra l'opposition, mon frère.
Charles : -Voulez-vous prendre votre café avec nous ? ... Je ne sais comment vous appeler, moi !
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