Sur son cheval, June observait le paysage qui changeait légèrement au fur et à mesure qu’ils approchaient de la frontière.
Il y avait beaucoup plus de verdure dans les alentours. Cette végétation semblait même plus sauvage que tout ce qu’elle avait pu voir à Centre Vie. Rochana devait être un sanctuaire pour la nature !
Quant à la frontière elle était naturelle, entièrement composée d’arbres immenses qui se tenaient les uns à côté des autres tout le long du pays. À leurs pieds, on discernait leur splendeur.
Ces gardiens tellement imposants donnaient le sentiment de cacher un trésor. Lorsqu’on s’approchait d’eux on commençait à entrevoir une sorte de chaînes de montagnes qu’ils camouflaient par leurs branchages.
June voyait le sommet et la pente paraissait très ardue.