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Critiques de Craig Kyle (20)
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X-Force : Sex + violence

Loin du côté pacificateur des x-men, les membres de X-force tuent. Si les promesses d’hémoglobine ne répondent pas présentes à tous les épisodes par souci scénaristique, le titre nous annonce d’emblée fastes sanglants et charnels. En fait de sexe, ne voulez attendez pas à des folies mais, pour la violence, les amateurs de dessins un peu gores seront ravis… Avec Wolverine sur le devant de la scène, peu de soucis à se faire.



Le scénario n’invite pas franchement à la réflexion. Il ressemble un peu aux bandes annonces des plus mauvais blockbusters : beaucoup d’explosions, quelques répliques badasses et une vague impression d’histoire en fond. Ceci dit, vu les prouesses graphiques de Dell’Otto, personne n’oserait s’en plaindre. Tout se passe à l’époque où X-force était composé de Wolverine, Archangel, X-23, Elixir, Le Vanisher, Warpath, mais surtout de Domino, une mutante qui attire la chance sans pour autant éviter les ennuis. La belle nous apparaît fraîchement balafrée après s’être mêlé des différents entre La Main et la Guilde des assassins… L’action est lancée. Deux organisations criminelles veulent sa peau, Wolverine s’en mêle, les organes peuvent tomber en pagaille. Ajoutez à cela une forte tension sexuelle entre les deux protagonistes et vous obtenez une lecture détendue où le trash vous giclerait presque au visage. Le rythme est soutenu, aucune seconde de répit n’est accordée avant la fin tant la mort guette à toutes les cases.



L’un de avantages de la série X-force est qu’elle exploite les parts sombres des personnages de X-men. Ici, plus le temps pour faire de la psychologie et se laisser aller aux états d’âmes. Les péripéties mettent cependant en scène une Domino bien sympathique, sexy, taquine et pas vraiment plus innocente que ses ennemis. Pas question sauver le monde, juste de régler ses comptes en restant en vie (idéalement). On appréciera donc la mise en scène d’un personnage secondaire plein de potentiel.



Sexe + Violence est à la croisée de la bande dessinée et de l’artwork. Tout semble écrit pour donner quartier libre à l’illustrateur. Affranchi du texte, le dessin nous offre surtout un bel objet, si tant est, bien sûr, qu’on puisse apprécier la sensualité des chairs déchiquetées… Plus graphique qu’écoeurant, avec une dominance de bleu-gris et de rouges, le volume ne séduira pas tout le monde, mais devrait ravir un public averti. A noter que Dell’Otto nous fait aussi le plaisir de « tableaux » presque détachés du scénario pour représenter quelques super-vilains dépêchés par la Guilde des assassins.
Lien : http://unityeiden.fr.nf/sexe..
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X-Men : La guerre du messie

Lors de Messiah Complex, Nathan Summers (Cable, fils de Scott Summers et Madelyne Pryor) prend en charge la première mutante née après House of M pour la protéger alors qu'elle n'est encore qu'un nourrisson. Pour échapper à ceux qui veulent sa mort, il décide de la cacher dans le futur, ce qui ne manque pas d'ironie puisque lui-même fut élevé dans le futur.



Malheureusement, ils sont pris en chasse par Lucas Bishop qui vient également du futur (mais un autre). Initialement, il avait fait ce voyage temporel pour changer le passé afin d'éviter la survenance de son présent (oui, c'est le bon moment pour prendre une aspirine) imputable à un traître dans les rangs des X-Men. "Messiah complex" a révélé qu'il est lui-même un traître aux X-men (vous pouvez alterner paracétamol et aspirine) car il veut absolument tuer le nourrisson qu'il perçoit comme la cause de l'extermination des mutants (avec camps de concentration) dans sa chronologie (l'ibuprofen, c'est également assez efficace).



Cette mission débute avec la relance en 2008 de la série mensuelle de Cable dont ce tome regroupe les épisodes 1 à 5. Marvel Comics a confié cette série à Duane Swiercziynski, un auteur de romans d'action et d'espionnage. Dès le deuxième épisode, son scénario trahit son incapacité à gérer les paradoxes temporels. Cable et Hope ont trouvé refuge en 2043. Bishop les y retrouve mais arrive quelques semaines trop tard. Ni une, ni deux, il remonte de quelques semaines dans le passé pour les surprendre, mais l'affrontement tourne mal et il a le dessous face à une milice.



Contrairement à toute attente, il se laisse capturer et tabasser, plutôt que de repartir quelques heures dans le passé pour également les surprendre. Confronté à ce genre d'illogismes, le lecteur comprend vite que Swierczynski n'a pas beaucoup réfléchi à la logique des voyages dans le temps, ni aux paradoxes temporels et qu'il va prendre des raccourcis dépourvus de sens pour mener son scénario qui prend l'eau. Je n'insisterai pas non plus sur les faibles de chance de survie du nourrisson que Cable promène sur son torse pour en faire une cible facile, sur l'étonnante coïncidence qui faisait que Muir Island abritait des réserves de lait pour bébé, sur les qualités paternelles de Cable, sur la nature forcément post apocalyptique du futur dans lequel ils arrivent (référence aux prévisions des mayas pour 2012), etc.



Devant une telle enfilade de clichés et de logique abracadabrantesque, les illustrations n'arrivent pas à elles seules à sauver ce naufrage. Et pourtant Ariel Olivetti a choisi un style qui sort de l'ordinaire. Il a réalisé ses dessins directement en infographie avec une maîtrise certaine de l'outil et une retenue dans l'utilisation des effets pyrotechniques qui aboutissent à un graphisme original, clair et lisible avec une palette de couleurs nuancées. L'utilisation de références photographiques retouchées donne des décors très réalistes et une profondeur de champ appréciable.



Le manque de professionnalisme du scénariste transforme cette histoire en une mascarade navrante qui se résume à Bishop poursuit Cable et Hope dans le futur et il n'arrive pas à les rattraper. Circulez, il n'y a rien d'autre à voir, rendez-vous au tome suivant Cable: Waiting for the End of the World en espérant qu'il sera meilleur.





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Ce gros tome de 368 pages comprend les épisodes 11 à 15 de la série Cable (scénario de Duane Swierczynski), 14 à 16 de X-Force (scénario de Craig Kyle et Christopher Yost), la minisérie en 3 numéros "The times and life of Lucas Bishop", le numéro spécial "Messiah war" et le sourcebook "X-Men : future history - the Messiah war sourcebook". L'action se situe après Cable: Waiting for the End of the World et au milieu de X-force 3: Not Forgotten.



Pendant les 2 premiers épisodes, le lecteur suit Cable et Hope à travers des zones désertiques et ravagées. Les dessins de Jamie McKelvie sont risibles et pathétiques. le scénario est décérébré et pathétique également. Oublions vite ces hors d'aeuvre ridicules et dégoutants ; au final Hope et Cable arrivent aux abords de Westchester en plein dans le piège tendu par Bishop et juste à temps pour accueillir X-Force.



Ce crossover est l'occasion pour la série Cable de mettre en perspective la traque dont Nathan Summers et Hope sont les objets et pour la série X-Force de permettre à ses personnages de mettre les pendules à l'heure avec Cable.



Cable, Hope, Wolverine, Warpath, Vanisher, X-23, Domino, Archangel et Elixir sont coincés dans un piège qui leur interdit d'effectuer un nouveau saut dans le temps. Les préparatifs de Bishop effectués dans les tomes précédents de Cable finissent par aboutir : Cable n'a plus d'endroit où fuir, ni même d'époque où fuir. Pour réussir cette embuscade, Bishop s'est associé avec un clone de Nathan Summers. Et pour obtenir son aide, il lui a livré Apocalypse sans défense. Ce tome raconte les différents affrontements entre les uns et les autres dans une partie circonscrite de la ville. Les face-à-face sont rendus d'autant plus compliqués qu'un certain Wade Wilson (Deadpool) vient mettre son grain de sel.



Les illustrations se partagent entre Ariel Olivetti pour les épisodes de Cable (3 épisodes) et Clayton Crain pour les épisodes de X-Force (3 épisodes). Les 2 dessinateurs travaillent essentiellement à la palette graphique mais dans des styles différents. Olivetti est adepte des couleurs délavées, avec des silhouettes plutôt réalistes et des textures nuancées. Crain est adepte de couleurs plus denses et de textures très marquées (avec plein de sang partout). D'une certaine manière, ces choix esthétiques séparent fortement les épisodes des 2 séries, mais de l'autre ils accentuent le fait que chaque série donne un point de vue différent.



Malgré les fondations idiotes de la série Cable (voyages dans le futur sans queue ni tête et toujours dans un futur dévasté), la lecture de ce crossover plonge le lecteur dans des affrontements dont les enjeux dépassent largement les protagonistes. Et la qualité des dessinateurs rend très agréable ce jeu de massacre. Pour être honnête, les affrontements souffrent de quelques longueurs, en particulier dans l'antre de Stryfe. Ce dernier s'apprête à exécuter alternativement Bishop et Hope une bonne demi-douzaine de fois en étant interrompu à chaque fois par des deus machina de plus en plus artificiels.



En fin de tome se trouve la minisérie de Bishop parue en 2009 qui permet de faire connaissance avec le personnage, ou se rappeler d'où il vient, qu'est devenue sa petite soeur, ce que signifient les initiales XSE, etc. Visiblement, cette histoire répond à la fois à la nécessité de familiariser les nouveaux lecteurs avec Lucas Bishop, mais aussi à un petit coup de continuité rétroactive insidieuse. À en croire cette minisérie de Duane Swierczynski, Bishop serait revenu dans le passé uniquement pour arrêter Fitzroy et en profiter pour exécuter Hope. Il t a comme une grosse omission du nm d'Onslaught. Malheureusement les dessins de Larry Stroman font mal à l'aeil dans la mesure où ils sont coincés entre des décors à peine esquissés et un style enfantin pour les pieds, les mains et les visages, absolument incompréhensible, déplacé et mal maîtrisé.



Pour ceux qui n'ont jamais entendu parler de Stryfe et d'En Sabah Nur, Marvel a pensé à inclure un sourcebook très détaillé et bien construit (attention au mal de tête si vous n'avez jamais entendu parlé de X-Cutioner's Song: Featuring the X-Men, X-Factor and X-Force).



Au final, ce tome se lit comme une baston géante divertissante (la caractérisation des personnages est au niveau minimum), bien qu'un peu étirée, avec des illustrations originales, et malgré quelques épisodes (numéros 11 et 12 de Cable) risibles et quelques dessins à interdire (minisérie de Bishop).
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Nyx, Tome 1 :

NYX est un diptyque qui se déroule dans l'univers des X-Men. Si l'on n'a pas lu les comics des X-Men en question, on ne sera guère perdu - on sait que c'est le même univers car une prof cite le Pr. Charles Xavier et, pour les plus mordus, l'une des trois héroïnes est évoquée dans d'autres comics mais ici, son rôle existe très bien même sans savoir le contenu de ses précédentes aventures.

Nous suivons surtout Kidden, jeune ado à la dérive depuis qu'elle a assisté, enfant, à l'assassinat de son père policier, en pleine rue. Il faut dire que le quartier où elle vit est délabré, que la délinquance y règne, que son lycée est entouré de grille et son entrée dotée d'un détecteur de métaux; C'est dire l'ambiance... un jour, par hasard, elle découvre qu'elle peut arrêter le temps. Mais, malheureusement, ce sera le point de départ d'une tragédie dont Kidden tentera ensuite de se racheter, poussée par le fantôme de son père - mais s'agit-il vraiment d'un spectre ? En chemin, elle rencontre une jeune prostituée dotée des mêmes lames que Wolverine et une ado folle des animaux (les animaux le lui rendent bien) jusqu'au jour où, ayant accidentellement touché le sang d'un chien blessé qu'elle a soigné, elle se transforme en chien.

Trois mutantes dans la rue, une prof humaine embarquée malgré elle, un maquereau bien décidé à faire la peau de celle qui lui a filé entre les doigts, tel est le pitch de ce diptyque qui vaut surtout pour sa peinture de l'adolescence marquée par la misère sociale (délinquance, violence, drogue, mère immature, prostitution ,etc) réalisée avec une telle force que le récit importe surtout pour ce sujet que pour son côté X-Men.

Une lecture recommandée !
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X-men : Messiah Complex

Ce tome contient les chapitres 492-494 d'Uncanny X-men, 205-207 de X-men (actuellement X-men Legacy), 44-46 de New X-men et 25-27 de X-Factor, ainsi qu'une introduction nommée tout simplement Messiah CompleX.



L'histoire commence quand Cerebro détecte la première manifestation d'un pouvoir mutant depuis House of M. Les X-men se mettent immédiatement en route, mais découvrent qu'ils sont les derniers sur le terrain. Les Purifiers de Stryker sont arrivés avant. L'alliance entre Sinister et ses Maraudeurs d'une part, et les Acolytes menés par Exodus aussi. Bizarrement, ils ne se sont pas très bien entendus. Et, apparemment, encore une autre personne.

En fait, dans l'arc précédent de X-men, X-Men, Blinded by the Light, les Maraudeurs se sont activement employés à neutraliser tous ceux qui pourraient avoir des pouvoirs de vision du futur, justement en prévision de ce moment. Ce qui explique pourquoi tout le monde a une meilleure idée que les X-men de ce qui va se passer.



Mais Scott ne se laisse pas abattre. Il demande l'aide de X-Factor (l'agence de détectives mutants), forme une équipe spécialement choisie pour ses pouvoirs de traque (les futurs X-Force), et fait tout pour comprendre ce qui se passe, ce qui va se passer, afin de retrouver et sauver l'enfant.

Quant aux New X-men, il ne leur demande rien, mais ce n'est pas ça qui va les arrêter.



On se retrouve en théorie avec trois camps en présence : les X-men et autres mutants "héroïques", l'alliance Sinister-Exodus, et les Purifiers (qui ont leurs propres alliances). Sauf que dans ces différents camps, il y a des électrons libres, qui ont leur propre agenda et n'hésiteront pas à trahir le moment venu. Nous savons dès le début que Rictor qui "profite" d'avoir été privé de ses pouvoirs dans House of M pour infiltrer les Purifiers - les autres apparaissent comme des révélations que je préfère ne pas livrer tout de suite.

On peut rajouter à cela un Prédateur X, sorte de tyrannosaure-rhinocéros qui a pour unique objectif dans l'affaire de dévorer des mutants, peu importe leur camp.

Autant dire que tout cela devient très compliqué. Sans excès, à savoir que la plupart des développements et retournements de situation réussissent à être inattendus, mais à avoir l'air logique après coup. On n'avais juste pas deviné parce qu'il faut jongler avec une grande quantité de données, et encore plus de données partielles. Et leur enchaînement est bien rythmé, on a le temps de comprendre, pas celui de s'ennuyer. C'est vraiment très agréable à lire.



La fin est globalement satisfaisante, ferme les arcs de scénario ouverts, sauf en ce qui concerne la série X-Factor, où le sort et les motivations de Layla appellent une suite de façon urgente.

Il y a plusieurs morts frappantes, même si ayant lu ce tome après des X-men plus récents, je savais d'avance que la plupart n'ont "pas pris".



Parmi le très grand nombre de personnages impliqués, peu ont la place d'être développés psychologiquement. En général, ils ont juste le droit à être écrits de façon cohérente avec leur caractérisation antérieure et à avoir un ou deux moments de bravoure ou de techniques brillantes dans des combats, c'est tout, et c'est déjà pas mal.

Parmi ceux qui en réchappent, on a le droit entre autres à une évolution de la relation entre Xavier et Scott, ce dernier prenant entièrement son indépendance. Il serait devenu l'unique leader des X-men même sans la fin. Les réactions de Xavier sont intéressantes aussi.

La relation entre Mystique et Rogue offre aussi des passages touchants et cruels, Cable et Bishop ont de l'évolution de personnage (pour ce dernier, je le connais trop peu pour dire si elle est cohérente avec son écriture habituelle).



Les dessins sont agréables, mais les planches de New X-men, dont les dessin est moins réaliste que celui des autres séries, forme une sorte de rupture qui n'a pas bien marché sur moi.
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X-Force : Sex + violence

C’est assez jouissif. Kyle et Yost, habitués désormais des tribulations de nos mutants, s’amusent réellement avec des dialogues vifs bourrés de sous-entendus, où la gouaille de Logan est régulièrement éclipsée par le tempérament très « rentre-dedans » d’une Domino qui n’a jamais été aussi séduisante. D’autant qu’ils ne nous ennuient pas avec des discussions interminables : les Assassins de Belladonna disposent de ressources aussi inépuisables que la Main, et nos deux héros auront fort à faire pour se sortir des multiples traquenards que ces organisations criminelles leur tendront. Ca va donc défourailler sec, et les griffes de Wolverine trancheront dans le vif, découpant les têtes et les membres et transperçant les torses ; le sang giclera abondamment.



Et que croyez-vous donc que feront nos deux mutants boostés d’adrénaline à chaque pause après ces combats dantesques ? Ouaiiiis, vous devinez. C’est que Domino est loin d’être insensible aux regards que lui porte un Logan qui, décidément, a le chic pour tomber les filles farouches. Bref, c’est fougueux, torride et… ben non, ça n’ira pas plus loin.



Un album agréable, plutôt fun et décomplexé
Lien : http://journal-de-vance.over..
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X-23 : TARGET X

Je ne sais pas trop ce que j'attendais en venant sur ce tire, en savoir un peu plus sur X-23, une origine story peut-être ??

Eh bien c'et à peu prêt ce que j'ai eu.



Laura Kinney, alias x-23 est un personnage de l'univers Marvel mais qui a à la base été crée dans la série animée X-Men Evolution, c'est d'ailleurs de la que je la connais.

Le personnage ayant plu, il n'en fallait pas plus pour qu'elle prenne vie dans les pages des comics.



L'univers mutant de marvel étant un univers que j'aime beaucoup et Wolverine étant mon deuxième personnage préféré, il était évident que j'aurais quelques affinités avec le personnage de X-23.



Pour ce qui est de ce récit, nous allons être plongé dans un récit assez sombre, où une "enquête" menée par Captain America et Daredevil reconstituera morceau par morceau les 'origines' de la jeune griffue.

Des origines sombres où l'endoctrinement et le conditionnement auront une grande part d'importance avant que Laura ne puisse s'adouber de ses bourreaux.



Un récit que j'ai beaucoup aimé et qui m'a donné envie d'en lire encore plus sur le personnage.
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Nyx, Tome 1 :

Ce tome regroupe les 7 épisodes de la minisérie initialement parue entre 2003 et 2005.



Kiden Nixon est une adolescente, elle est fille de flic et son père a été descendu sous yeux alors qu'elle était encore une enfant. Elle habite New York, elle sèche les cours et elle sort tous les soirs en colorant ses expériences à l'aide de substances psychotropes. Sa mère essaye tant bien que mal d'élever ses autres enfants (des jumeaux plus jeunes que Kiden et un frère plus âgé). Son frère plus âgé revend de la drogue au coin de la rue. Au cours d'un incident grave au lycée (un autre élève tente de lui tirer dessus avec un revolver), Kiden découvre qu'elle est capable de suspendre le temps pour une durée qu'elle ne maîtrise pas. D'incident en accident, elle choisit de fuir de chez elle et de vivre dans la rue où le fantôme de son père commence à lui apparaître. Elle croise le chemin de Laura Kinney et de Tatiana Caban, tout en impliquant Cameron Palmer (une de ses profs) dans son mode de vie alternatif.



Cette série a connu un succès mitigé car Joe Quesada décide de manière consciente de sortir des sentiers battus. Il met en scène 4 mutants qui sont rejetés de la société et contraints d'adopter un mode de vie alternatif dont il n'y a pas d'issue facile. Non seulement, chaque individu est issu d'un milieu plutôt défavorisé, mais ils se trouvent confrontés au crime organisé de manière plus ou moins pernicieuse. Par exemple, Laura Kinney est quasiment muette et elle effectue des passes de types sadomasochistes pour le compte d'un souteneur peu commode.



D'un coté Quesada réussit vraiment à faire exister ses personnages. Aucun d'entre eux n'a un profil psychologique simpliste et il est facile d'éprouver de l'empathie pour ces perdants, ces individus qui n'ont pas pu accéder au rêvé américain. Sans être un documentaire ou outrageusement réaliste, il est visible que Kiden Nixon doit faire des efforts pour s'adapter à la vie dans la rue (accepter une dégradation significative de la qualité de sa nourriture), mais aussi qu'elle reste capable d'apprécier sa liberté retrouvée. De la même manière, Bobby Soul (le mutant qui travaille pour le proxénète) ne se limite pas à un homme de main abusant de son pouvoir et jouissant des souffrances qu'il inflige. Il y a des conséquences à l'utilisation de son pouvoir et des raisons à son travail pour le proxénète.



D'un autre coté, Quesada a du mal à doser les ingrédients des méchants. Le personnage du proxénète n'arrête pas de se poudrer le nez et de diriger sa petite entreprise d'une manière qui défie l'entendement. La première apparition de Laura Kinney (future X-23) est saisissante, mais ce personnage reste une énigme peu développée pendant toute l'histoire.



Les illustrations sortent également de l'ordinaire. Les 4 premiers épisodes sont illustrés par Joshua Middleton, et les 3 derniers par Robert Teranishi. Le style du premier constitue un compromis entre un trait très épuré (qui rappelle un peu les frères Luna par moment) et un sens incroyable du langage corporel et de la composition. Il réussit des visuels marquant de page en page. Par exemple lors de sa première apparition, Kiden est sur le siège des toilettes dans une boîte de nuit dans un style Lolita des plus troublants. Les scènes dans les couloirs du lycée évoquent toutes les séries d'ados auxquelles vous pouvez penser, tout en restant originales. Il est aidé en cela par la mise en couleurs délavée et pastel. La première apparition de Laura Kinney sort de nulle part et marque également l'esprit par son aspect de poupée gothique désespérée et dépourvue d'émotions. Robert Teranishi prend le relais en imitant d'assez près le style de Middleton, mais avec un encrage un peu plus appuyé et des contours plus affirmés. Les dessins perdent en naïveté superficielle pour devenir un peu plus grave. Les scènes deviennent plus réelles et perdent une partie de leur texture onirique.



Une partie de ces personnages a eu droit à une deuxième histoire dans No Way Home écrite par Marjorie Liu.



"NYX" (pour District X de New York) est une histoire Marvel qui ne ressemble à aucune autre histoire Marvel du fait du caractère assez dur des situations des adolescents (pas de jolis costumes, pas de gadgets, pas d'école pour surdoués, pas de personnage immensément riche, peu d'utilisation de superpouvoirs), d'une réalité sociale côtoyant la criminalité ordinaire et d'absence de dénouement magique, ou d'affrontement en ordre de bataille, ou de supercriminels. Elle sort également de l'ordinaire par son aspect graphique sophistiqué, sans chercher à plaire. Elle n'atteint pas tout son potentiel du fait d'un méchant mal dégrossi et d'une réalité sociale parfois un peu caricaturale. Mais je me suis retrouvé incapable de résister à l'empathie suscitée par ces laissés pour compte.
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X-Force - Volume 3: Not Forgotten

Ce tome fait suite à X-Force: Old Ghosts et il regroupe les épisodes 12 et 13, et 17 à 20. Les épisodes 14 à 16 se trouvent dans X-Force / Cable: Messiah War.



Dans les 2 premiers épisodes, Leper Queen fait exploser de pauvres mutants innocents au milieu de pauvres civils innocents. Donald Pierce est un détenu dans l'une des cellules de la base des X-Men et il en profite pour transmettre des informations à Bastion qui tire les ficelles dans les coulisses. Hank McCoy (avec l'aide de l'équipe scientifique) a fabriqué une machine pour envoyer X-Force dans le futur pour sauver Hope. Wolfsbane file le parfait amour avec Hrimhari et ils rêvent d'Asgard. Archangel a de plus en plus de mal a réprimer les pulsions de l'ange de la mort qui sommeille en lui.



Après avoir voyagé dans le futur et en être revenu, les membres de X-Force se retrouvent dans des situations encore pires. X-23 est capturée par HAMMER en essayant de sauver Boom-Boom. Elle subit des tortures et des mutilations aux mains de Kimura redoutable ennemie, déjà apparue dans X-23: Target X). Les Géants du Gel (Frost giants) attaquent Wolsfbane (Rahne Sinclair) et Hrimhari. Hellion (Julian Keller) et Surge (Noriko Ashida) ont été retenus par Leper Queen pour servir d'explosif mutant. Caliban guide Eliphas jusqu'à une tombe ayant une longue histoire avec les New Mutants. Domino (Neena Thurman) tient en joue les Stepford Cuckoos avec un gros calibre. X-23 se bat d'un seul bras (l'autre a été découpé à la tronçonneuse) contre plusieurs escadrons d'agents de HAMMER.



Whouah ! Craig Kyle et Christopher Yost se sont lâchés. Les griffes de Wolverine et X-23 découpent et tranchent, les lames d'Archangel transpercent, les couteaux de Warpath charcutent et le flingue de Domino crache la mort. Dans les 2 premiers épisodes ces actes brutaux nagent dans un sang grumeleux grâce à l'infographie pleine de morceaux de Clayton Crain. Dans les 4 autres épisodes, ces mutilations nagent dans un sang très fluide grâce à des illustrations à la précision chirurgicale de Mike Choi et Sonia Oback. La première chose qui saute aux yeux et qui prend à la gorge est que le niveau de violence est monté de plusieurs crans par rapport au tome précédent et que les enjeux sont tous mortels. Les vies humaines ne valent plus rien, et l'espérance de vie des mutants se trouve fortement diminuée. Kyle et Yost ont enfin réussi à trouver le bon ton pour convaincre le lecteur que tout finira mal et que le prix à payer sera astronomique pour tous ceux qui se retrouvent emportés par le tourbillon de cette boucherie.



Kyle et Yost ont l'intelligence de ne pas se reposer uniquement sur la violence, ils continuent à utiliser de multiples références (majoritairement secondaires, mais souvent mémorables comme X-Men: The Asgardian Wars) à la continuité des mutants Marvel. Ils ont recours à des infobulles pour rappeler régulièrement le nom des personnages. Ils avancent à grand pas vers Necrosha et ils trouvent aussi le temps de développer le personnage de X-23, de faire référence aux souffrances passées de Warren Worthington et à leurs conséquences, etc. Et ils prennent également le temps de comparer l'attitude des membres de X-Force à des X-Men plus traditionnels pour faire ressortir les enjeux, la pression et les méthodes expéditives de X-Force.



En ce qui me concerne j'ai une forte préférence pour les illustrations de Clayton Crain qui a gagné en efficacité et en intensité. Ses dessins sont saturés de textures et de granulosités qui rendent parfaitement l'ambiance glauque et désespérée dans laquelle les membres de X-Force tentent de survivre en tuant tout le monde. Par comparaison, les illustrations très chirurgicales avec des traits très fins de Mike Choi semblent trop propres. Pour autant, les massacres continuent et les dessins montrent clairement le prix en vies humaines, le charcutage, le sang, etc. Et encore une fois, la mise en couleurs de Sonia Oback est parfaitement complémentaire, elle donne la densité et la chair à des dessins qui sinon auraient été très fades.



En revoyant le dosage de leurs ingrédients, Yost et Kyle ont trouvé le bon équilibre entre cette débauche de tueries, les souffrances physiques et psychologiques des personnages, l'inéluctabilité de leur destin et une action menée à 100 à l'heure. X-Force participe ensuite au crossover X-necrosha.
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X-Force - Volume 2: Old Ghosts

Ce tome fait immédiatement suite aux événements de X-Force: Angels and Demons et regroupe les numéros 7 à 11 de la série mensuelle.



Cameron Hodge apparaît à la télé pour révéler qu'il n'était pas mort mais juste dans un programme de protection des personnalités en danger. Il recommence à assimiler les mutants à une menace terroriste implantée sur le sol des États Unis, alors qu'il est manipulé comme une simple marionnette par Bastion. Mais contre toute attente, la nouvelle mission de X-Force confiée par Cyclops concerne le Vanisher (Telford Porter) qui a mis la main sur une éprouvette contenant le Legacy Virus : X-Force doit récupérer l'éprouvette en question à tout prix. Pendant ce temps là, James Proudstar (Warpath) est confronté à un nouveau Demon Bear (initialement un ennemi de Danielle Moonstar dans New Mutants) et le Ghost Rider vient lui prêter main forte. Enfin, l'une des conséquences du tome précédent est révélée : l'impossibilité pour Rahne Sinclair et Warren Worthington de se trouver dans la même pièce.



Les scénaristes reprennent les mêmes ingrédients que dans le tome précédent : (1) X-Force intervient pour exécuter des missions avec permis de tuer, (2) des personnages secondaires de l'univers des X-Men ressurgissent (Demon Bear, Neena Thurman alias Domino, Hrimhari un prince loup d'Asgard dont Rahne était tombée amoureuse dans un numéro spécial paru en 1985 et dessiné par Art Adams, Selene, Stepford Cuckoos...), (3) une violence graphique exacerbée. Ces références très pointues nécessitent une connaissance encyclopédique des X-Men et des autres séries dérivées au risque de ne pas identifier les enjeux de l'intrigue.



Coté dessins, Clayton Crain a laissé la place à Mike Choi pour les épisodes 7 à 10. Ses dessins sont clairs et très lisibles, la mise en page est plutôt traditionnelle. Ce changement de dessinateur s'accompagne d'une diminution de l'aspect visuel de la violence : les illustrations ne flirtent plus avec le gore, mais reviennent à un niveau habituel pour un comics. Par contre, la mise en couleur de Sonia Oback est toujours aussi impressionnante de virtuosité, en particulier pour l'incorporation de texture sur les surfaces (par exemple une table avec une texture de marbre). L'épisode 11 est illustré pour une faible partie par Clayton Crain et pour le reste par Alina Urusov dans un style manga mal digéré.



Au final ce tome est à réserver à des lecteurs des X-Men niveau expert et l'excès de violence graphique du premier recueil a disparu ce qui affadi un peu la série. De surcroît, les relations inter-personnages restent trop schématiques pour que l'on partage vraiment leurs émotions et leurs tourments.
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X-Force - Volume 1: Angels and Demons

Les aventures décrites dans ce tome se déroulent après "Messiah Complex". Ce recueil regroupe les numéros 1 à 6 de la série mensuelle.



Tout commence quand Cyclops demande à Wolverine de reformer X-Force pour accomplir des missions trop sales pour les X-Men. Logan refuse et décide de faire le sale boulot à lui tout seul. Mais les autres mutants pressentis pour l'accompagner ne l'entendent pas de cette oreille ; ils se joignent à lui. Il s'agit de James Proudstar (Warpath), Laura Kinney (X-23) et Rahne Sinclair (Wolfsbane). Leur mission est de poursuivre le groupe des Purifiers pour mettre fin à leurs agissements. Malheureusement ces derniers ont beaucoup d'avance et ils réussissent à s'emparer des restes de Bastion pour les greffer sur la carcasse de Nimrod. Bastion prend alors la tête de ce groupuscule extrémiste et enrôle vivants (Donald Pierce, Leper Queen) et morts (Cameron Hodge, Bolivar Trask, et Graydon Creed) pour éradiquer les mutants.



Le scénario est enraciné dans les aventures des mutants datant des années 80 et du début des années 90. Il vaut mieux posséder une solide connaissance de l'historique de cette période (The Right, Phalanx, les différents modèles de Sentinels, Friends of Humanity, Upstarts) pour apprécier tous les détails du scénario et les motivations des principaux antagonistes. Les scénaristes font la part belle à l'action, sanglante de préférence. Wolverine et X-23 utilisent leurs griffes pour couper et déchiqueter, le couteau de Warpath n'est pas là pour décorer, et les dents de Wolfsbane sont utilisées comme une arme redoutable. Pour autant ils arrivent à inclure des moments plus personnels (le sort du père de Rahne) ou un recul relatif par rapport aux atrocités commises (le prix à payer par cette équipe de tueurs).



Le dessinateur combine à la fois des dessins traditionnels avec une utilisation vraiment maîtrisée de l'ordinateur. Ce mariage lui permet d'enrichir ses crayonnés par des textures très sophistiquées, des effets spéciaux utilisés avec intelligence et une palette de couleurs riche et subtile.



Ce tome n'est pas pour les enfants : le niveau de violence très graphique le classe dans une catégorie presque gore. Le scénario est truffée de références assez pointues à l'historique des X-Men et des New Mutants (résurgence du Magus, le père de Warlock). L'action est le moteur de cette histoire. 2 points empêche ce recueil de décrocher une cinquième étoile : (1) le dessinateur a de gros problèmes de proportions dans les torses et les tailles de ses personnages et (2) la fin de l'histoire est trop ouverte car elle ne sert que d'installation du statu quo de cette nouvelle série qui se poursuit dans "Old Ghosts".
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X-Necrosha

Ce tome constitue un crossover de dimension réduite entre les séries "X-Force", "X-Men : Legacy" (XML en abrégé) et "New mutants". Il commence par un numéro spécial "Necrosha" et se termine par plusieurs épisodes spéciaux précisant quelques éléments du récit.



Dans le numéro spécial "Necrosha : the gathering", Craig Kyle et Christopher Yost (CK&CY) racontent comment Selene recrute Wither, Blink, Senyaka et Mortis, et comment Eliphas Bard réussit à s'imposer dans sa coterie. Le tout est assez anecdotique, mais permet de comprendre la suite. Quelques illustrations prometteuses de Gabriel Hernandez Walta et Kalman Adrazofsky. 3 étoiles.



Dans l'épisode 11 de X-Force (scénario de CK&CY), James Proudstar explique aux autres membres de l'équipe qui est Eliphas Bard et comment il est passé de tribun de la Rome antique en vampire ne craignant pas le soleil. Belles pages de début et de fin de Clayton Crain, illustrations toujours aussi fades d'Alina Urusov pour le retour dans le passé. Anecdotique, mais indispensable à la compréhension de la relation entre Eliphas et Selene. 3 étoiles.



Dans l'épisode 32 des New X-Men, CK&CY décrivent la période de deuil qui a suivi le décès de Laurie Collins (Wallflower) et la séduction de Kevin Ford (Wither) par Selene. Anecdotique et très fortement inspiré par une autre veillée présidée par Kitty Pryde à la suite de la mort d'un adolescent soupçonné d'être un mutant (dans la première série New Mutants). 2 étoiles.



L'histoire principale est constituée des épisodes 21 à 25 de X-Force. Selene fait revenir à la vie des mutants décédés, sous forme de zombis. Son objectif : assimiler l'âme d'un paquet de mutant pour se transcender en déesse. X-Force commence par défendre l'île d'Utopia attaquée par les zombis de mutants décédés, puis ils prennent l'offensive en attaquant Selene sur son terrain. J'aime toujours autant les illustrations très sombres et générées par infographie de Clayton Crain. Les membres de X-Force sont tous affublés d'une combinaison noir et gris argent pour souligner le caractère officieux de ce groupe. Ça tranche et ça charcute toujours autant. Les zombis ont un rôle de chair à canon facilement renouvelée et indestructible. Le résultat est un gros défouloir avec du sang qui coule et quelques morceaux d'intrigues dedans (l'état de santé de Wolsfbane, sa relation avec Hrimhari, une apparition d'Hela magnifique, etc.). CK&CY et Clayton Crain réussissent à dépeindre Wolverine, X-23, Warpath, Archangel, Domino, Wolsfbane, Elixir et même le Vanisher comme des individus dangereux sérieusement perturbés par des traumatismes sévères : ils n'ont rien à perdre et ils n'ont pas peur du carnage. Il ya une ou deux incohérences dans le récit, mais à la fin tout est dit et l'invasion des zombis est belle et bien terminée. 5 étoiles.



Après ce défouloir très violent, les 3 épisodes (6 à 8) des New Mutants font tâche par leur simplisme que ce soit au niveau du scénario ou pour les dessins. Zeb Wells, le scénariste, explique pourquoi le retour à la non-vie sous forme de zombi de Douglas Ramsey prend une tournure imprévue et différente des autres cadavres de mutants réanimés. Autant j'aimais bien ce personnage lorsqu'il était écrit par Chris Claremont, autant tous les suivants (et Zeb Wells n'échappe pas à la règle) ont absolument voulu lui donner des pouvoirs offensifs, lui faisant ainsi perdre sa spécificité. En plus d'avoir Ramsey sur le dos, les New Mutants doivent juguler les Hellions revenus sous forme de zombis. Si vous ne vous souvenez pas de Beef, Jetstream, Roulette, Tarot, Bevatron et Catseye, vous aurez du mal à vous sentir concerné par leur retour. Les dessins de Diogenes Neves et Kevin Sharpe sont d'une qualité médiocre (pas de décors, des postures exagérées, des figures grimaçantes). 1 étoile.



Ce tome contient également les épisodes 231 à 234 de la série XML écrits par Mike Carey et dessinés par Clay Mann et Yannick Paquette. Coté dessins, ce n'est pas terrible non plus : pas de décors ou très peu, les expressions des visages très quelconques, la visualisation des pouvoirs oscille entre déjà vu cent fois et "j'essaye de t'en mettre plein la vue" pour des résultats souvent risibles. Heureusement le scénario est plus construit et assure la continuité des nouvelles fonctions de Rogue au sein des X-Men. Destiny (Irene Adler) est de retour et elle indique à Blindfold que Selene n'est pas la seule menace à être de retour. Une équipe de X-Men (Nightcrawler, Colossus, Rogue, Blindfold, Psylocke, Magneto,Trance et Husk) se rend à Muir Island pour combattre Proteus. Dans le dernier épisode, Rogue a emprunté les pouvoirs des Stepford Cuckoos et elle est obligé de faire face aux sentiments de Rémy LeBeau, Erik Lehnsherr et quelques élèves mal dans leur peau : du très bon Mike Carey. 4 étoiles.



Au final, ce tome est à réserver à des lecteurs aguerris de l'univers et de l'histoire des X-Men. Les épisodes de X-Force constituent un grand défouloir très noir et bien illustré, les épisodes des New Mutants m'ont convaincu de ne pas lire cette série et les épisodes de XML m'ont convaincu que Marvel devrait laisser Mike Carey développer ses histoires dans son coin sans l'inclure dans les crossovers et lui trouver un bon dessinateur.



VOUS ÊTES ICI.



Pour la série "X-Force", le tome précédent est Not Forgotten et la série continue dans le crossover Second Coming.

Pour la série "X-Men : legacy", le tome précédent est Emplate et la série continue dans le crossover Second Coming.

Pour la série "New Mutants", le tome précédent est Return of Legion et la série continue dans Necrosha.
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X-men : Second Coming

Ce tome comprend les 2 numéros spéciaux de "Second coming", le numéro spécial "Second coming : prepare", les épisodes 523 à 525 d'Uncanny X-Men (UXM en abrégé), les épisodes 12 à 14 de New Mutants, les épisodes 235 à 237 de X-Men Legacy (XML en abrégé) et les épisodes 26 à 28 de X-Force. Il fait suite à X-Necrosha et Nation X.



Dans les ruines de l'institut Xavier à Westchester apparaissent soudainement 2 voyageurs temporels : Cable et Hope (la première nouvelle mutante depuis House of M). Les Stpeford Cuckoos détectent rapidement la réapparition de Cable dans le temps présent et Cyclops est persuadé qu'Hope est avec lui. Il est prêt et il envoie une équipe les récupérer. Mais il y en a d'autres qui sont tout aussi prêts : Bastion, ses sbires animés par le techno-virus (Steven Lang, Bolivar Trask, William Stryker, Graydon Creed et Cameron Hodge) et leurs troupes d'intervention respectives. D'un coté, Cable et Hope sont passés maîtres dans l'art de la fuite et de l'évasion. De l'autre, Bastion a une stratégie bien construite pour venir à bout des mutants. Au milieu, il y a une ribambelle de X-Men qui encaissent les coups.



L'objectif de cette histoire est de continuer l'intrigue commencée avec Messiah Complex dans lequel naissait une nouvelle mutante. Les responsables éditoriaux des séries des mutants ont décidé de reprendre la même structure narrative : une seule histoire avec des groupes de mutants envoyés en mission, mais sans respecter l'appartenance de tel ou tel mutant à telle ou telle équipe. Le lecteur a donc le droit à un récit continu plutôt que de voir l'intrigue passer d'une équipe à l'autre en même temps que d'un épisode d'une série à un d'une autre. Le premier épisode en impose d'entrée : Cable et Hope sont de retour, Cyclops est persuadé qu'elle est la sauveuse de la race mutante, et Doctor Nemesis rappelle qu'il ne reste plus que 181 mutants sur terre (il reprend le chiffre symbolique des 198 moins les décès survenus depuis). C'est la guerre pour la survie, il n'y aura pas de quartier et le prix à payer sera élevé (au final 2 morts chez les X-Men). Les dessins de David Finch sont enlevés, avec un encrage brut comme il faut. Tout va très vite et les affrontements se terminent dans le sang. Cet épisode est écrit par Craig Kyle et Chris Yost, les scénaristes attitrés de X-Force. Ah oui, les X-Men commencent aussi à se rendre compte que Wolverine et son équipe ont pris de mauvaises habitudes qui incluent la mise à mort de leurs opposants.



Cette histoire constitue une bonne surprise pour beaucoup de raisons. Tout d'abord il s'agit d'une histoire à peu près complète : c'est la fin des pérégrinations d'Hope et Cable dans le temps et c'est également le rideau de la fin pour les criminels réanimés par le techno-virus. Ensuite l'équipe de scénaristes a prêté une attention particulière au plan des criminels. Ils ont élaboré une vraie stratégie pour venir à bout de la race des mutants et de l'armée que constituent les X-Men. Ils ne se contentent pas d'attaquer en masse pour taper le plus fort possible. Enfin, les lecteurs les plus patients qui suivent les X-Men depuis "Messiah complex" ont droit à une avancée significative dans cette deuxième venue d'un messie (même si tout n'est pas révélé sur Hope, loin s'en faut).



Pour être complet, il faut reconnaître que tous les scénaristes ne sont pas au même niveau. Matt Fraction (les épisodes de UXM) continue de décrire les mutants comme une nation avec un chef aux lourdes responsabilités (Cyclops) que de plus en plus de personnes critiquent. Les qualités de Craig Kyle et Chris Yost (scénariste des épisodes de X-Force) ressortent pleinement par comparaison avec les autres épisodes : il devient évident que X-Force s'est fortement éloigné du rêve initial et que les membres de cette équipe auront du mal à réintégrer les X-Men. Mike Carey (épisodes de XML) s'en sort un peu moins bien, comme d'habitude dans les crossovers. L'obligation d'avancer le récit global l'empêche de développer les thématiques plus nuancées de sa série. Zeb Wells (épisodes des New Mutants) plombe un peu le tout avec sa narration simpliste et pataude.



Pour les dessins, les épisodes de UXM sont illustrés par Terry et Rachel Dodson dans leur style un peu rond, très agréable à l'oeil, et légèrement mignon mais pas trop. Les épisodes des New Mutants sont dessinés par Ibraim Roberson dans un style un peu moins rond, avec des illustrations très peaufinées, un faible nombre de cases par pages (entre 3 et 5), et une faible densité de décors. Greg Land se charge des illustrations dans épisodes XML avec son style photoréaliste, pour le coup parfaitement adapté à l'ambiance de guerre entre les 2 factions. Et Mike Choi illustre les épisodes de X-Force avec un style assez photoréaliste, et très léger en encrage. Il laisse Sonia Oback apporter tout le poids et la texture nécessaires par le biais de la mise en couleurs dont les teintes délavées ne me semblent pas toujours adaptées.



J'ai trouvé que ce tome est à mettre au même niveau que "Messiah complex", à la fois pour le scénario et la structure narrative et pour les dessins. Il est complété par des histoires annexes rassemblées dans Second Coming : Revelations (contient les numéros spéciaux "Cable & Hope", "Blind science", les 3 épisodes de la minisérie "Hellhound" et les épisodes 204 à 206 de X-Factor).
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X-men : Second Coming

Ce tome contient les chapitres 523-525 d'Uncanny X-men, 12-14 de New Mutants, 235-237 de X-men Legacy et 26-28 de X-Force, plus une introduction nommée "Second Coming: Prepare" et Second Coming 1-2 qui servent respectivement d'introduction et de conclusion. Ceci dit, le découpage entre séries n'a pas lieu ici. Il s'agit d'une seule histoire, suivie et complète.



Hope et Cable reviennent du futur. Bastion, qui a unifié les groupes anti-mutants de Bolivar Trask, Steven Lang, William Stryker, Graydon Creed et Cameron Hodge, décide que puisqu'elle est le futur des mutants, autant la tuer tout de suite. Apparemment, son organisation a été présentée dans des chapitres précédents de X-Force, mais cela reste très compréhensible pour des gens qui (comme moi) ne les ont pas lus. Les X-men, bien sûr, veulent les mettre en sûreté. Les camps en présence ici sont simples, mutants contre tueurs de mutants, chaque faction à peu près unifiée. Si je ne me trompe pas, ce n'était pas arrivé depuis longtemps.



Vu que ce tome est une suite de Messiah Complex, lui-même conséquence directe de House of M, une grande emphase est mise sur l'infériorité numérique des X-men et des mutants en général, devant leurs adversaires. Les stratégies de Bastion sont terrifiantes dans leur efficacité et leur simplicité : une attaque de l'intérieur prévue depuis longtemps pour désorganiser, et surtout, viser les téléporteurs en premier pour laisser la masse de leur armée achever le travail. Ici il ne s'agit pas pour eux de vaincre et de mettre en fuite, mais de tuer, Hope de préférence, mais pourquoi pas tous les autres.

Et après cela, ils ont encore un plan B. Globalement, les stratégies des deux camps sont réfléchies, et tout dépend d'une utilisation intelligente des forces et des ressources plutôt que de leur puissance brute. Parfois, des deux côtés, on peut y trouver quelques faiblesses, mais en suffisamment petit nombre pour qu'on puisse les mettre sur le compte du stress des personnages plutôt que de vrais problèmes de scénario.



En parallèle, le principe de "ne jamais tuer" des X-men est mis à rude épreuve. L'existence de X-Force est révélée, et même si tout le monde accepte de ne se disputer à ce sujet que quand Hope sera sauvée, les tensions sont nombreuses, les amitiés affectées. Dans les combats en cours aussi, la question se pose. Jusqu'à quel point doit-on utiliser des tactiques désavantageuses juste pour ne pas risquer de tuer un adversaire qui, lui, n'hésitera pas ? Où commence la légitime défense ? De nombreux personnages font leur choix ici, certains plus surprenants que d'autres. Et les conséquences continueront à les affecter après cet arc.



Les scénario est haletant, les dessins agréables, le développement des personnages n'est pas mis de côté, à la fois sur des questions éthiques (dont je parlais plus haut) et des deuils personnels (deux morts importantes traitées de façon touchantes, deux morts secondaires qui auraient mérité plus d'impact en des temps moins violents).

En particulier, Hope n'apparaît pas que comme une utilité de scénario, et ses réactions à la situation sont très humaines.

Cet arc ferme beaucoup de fils, la fin est satisfaisante, tout en laissant pressentir à la fois de grands espoirs et des choses plus inquiétantes.



Pour sauvegarder le rythme, plusieurs branches annexes du scénario ont été placés à part. Si vous voulez savoir ce qui est arrivé au Club Scientifique lors du fatal compte à rebours, si l'équipe de secours a retrouvé Illyana, ou ce que faisait Bolivar Trask pendant que ses alliés luttaient contre les mutants, c'est dans X-men: Second Coming: Revelations.

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X-Force : Sex + violence

Domino est poursuivie par la Guilde des Assassins et accompagnée de Wolverine elle va essayer de se débarrasser de ses poursuivants.

Nommé Sexe+Violence, il y a plus de violence que de sexe, il y a même beaucoup de violence mais cela nous donne un ensemble assez jouissif où Kyle & Yost ont dû s’amuser. Le scénario est totalement vide et ne se concentre que sur l’action, même si les touches d’humour sont bien maîtrisées et distillées de sorte à rendre le récit moins... scénario de Luc Besson. Gabriele dell’Otto est toujours aussi fascinant et ses planches superbes. Tout en peinture, il n’est pas comme Alex Ross qui reste très réaliste mais est parfaitement intégré dans le comics.

Un ensemble plutôt satisfait, qui se laisse lire avec plaisir. De l’entertainment comme diraient nos amis outre-Atlantique.
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X-Men : La guerre du messie

Cette suite du complexe du messie ne porte pas très bien son nom ne vous attendez pas à une guerre ou autre. Mis à part quelques bagarres entre plusieurs personnages, il s'agit juste à une mission de sauvetage comme nos X-Men on l'habitude d'entreprendre



J'ai peu moins apprécié cet opus malgré le travail de certains dessinateurs qui était fantastique, nous suivons les suites de l'aventure de Cable protègent Hope qui a bien grandi d'un tel nombre de menaces qu'il en finira par oublier ses propres Némésis
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X-23, Tome 1 : Target X

X-23, est un clone, l’échantillon numéro 23, créé à partir des cellules de Wolverine par le projet Arme X et qui a été entrainé dès son plus jeune âge à combattre pour devenir une véritable machine à tuer. Cette super-héroïne appartenant à l’univers de Marvel Comics apparut pour la première fois en comics dans NYX #3. Cette mini-série va dévoiler les origines de X-23 en relatant l’histoire de ce personnage entre son évasion du complexe de l’Arme X et son apparition dans la série « NYX » et son intégration dans l’équipe des new X-men.



C’est au travers d’un interrogatoire conduit par Matt « Daredevil » Murdock et Captain America dans les locaux du S.H.I.E.L.D., que le passé de « X-23 » sera révélé. Une structure narrative sous forme de flashbacks qui va lentement regrouper toutes les pièces du puzzle des origines de cette jeune femme qui détient les mêmes pouvoirs que Wolverine.



Grâce à un développement psychologique efficace du personnage, le lecteur va vite s’attacher à Laura Kinney et découvrir que derrière ses griffes rétractables en adamantium, se cache une jeune fille torturée par un passé douloureux. Une jeune fille sensible dont les douleurs psychologiques ne guérissent malheureusement pas aussi vite que ses blessures physiques. Malgré l’abondance d’action, les auteurs parviennent donc également à insuffler pas mal de profondeur et d’émotion à leur récit. Le dessin et la colorisation informatique collent parfaitement au dynamisme de ce premier tome.



Un excellent premier tome qui ne nécessite aucune connaissance préalable du personnage.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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X-Men : La guerre du messie

La Guerre du Messie est donc un récit assez dispensable qui ne ravira que les fans d’action et les complétistes mais reste mineur dans la longue chronologie du Marvelverse et des X-Men.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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X-Men : La guerre du messie

Que ce soit pour comprendre l’essence récente de cet univers si vous souhaitez le découvrir voire le redécouvrir ou pour simplement profiter d’un récit d’action solide et adulte dans son traitement, La Guerre du Messie est une référence qui peut attirer votre attention.
Lien : http://www.actuabd.com/X-Men..
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X-Men : La guerre du messie

Cable alias Nathan Summers fils de cyclope a pour mission de proteger Hope la première mutante née depuis "House of M". Pour ce faire il fuit dans le futur afin de la protéger de Bishop qui la considère comme responsable de son horrible futur. Malheureusement Cable finit par arriver dans un futur ou Stryfe a pris le pouvoir en laissant Apocalypse pour mort. Cyclope décide d'envoyer X-Force, son équipe spécialisé dans le sale boulot. Wolverine et les siens auront bien du mal a accomplir leur mission.

Le scenario utilise très souvent les mêmes ressorts et ne m'a pas vraiment emballé. Les différents dessinateurs qui se succèdent sur cette histoire ont des styles trop différents pour donner une véritable une cohésion à l'histoire.
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X-23, Tome 1 : Target X

un dessin magnifique, ca envoie du lourd !
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