quelqu'un qui s'intéresse autant que moi aux faits ne peut qu'avoir du mal à s'intéresser de près ou de loin à la politique. Les candidats à la présidence semblent préférer aux faits ce que j'appellerais la subjectivité opportuniste, soit la distorsion des faits de façon qu'ils leur soient favorables. En politique, il s'agit même d'une approche fort valorisée ; d'un art à part entière, oserais-je dire.