La guerre débute.
Brutalement, l'épouvante est là et s'impose.
Au moment de tous ces signes et de toutes ces annonces bouleversantes, ils se regardent. Il doit la rassurer. Il désire l'apaiser. Il veut lui parler. Les mots lui viennent, nombreux, tous dans le même temps. Mais les mots sont vains. Il décide de ne rien dire.
Ils continuent leur chemin. Ils finissent leur flâneries à travers la grande place agitée. Ils le font en silence. Par dessous-tout, ils veulent être étrangers au tumulte environnant. Encore un peu.
Et ils choisissent de marcher au pas paisible des arpenteurs des boulevards, en temps de paix.