Attendre est l'un des désagréments de l'existence. Mais il y a attente et attente. Il est déjà bien assez pénible d'attendre la glace au chocolat, surtout quand le steak filandreux traîne encre, intact, dans l'assiette; déjà bien assez pénible d'attendre Halloween, surtout quand la rentrée des classes remonte à moins d'une semaine. Mais attendre le retour d'un oncle quand rôde à l'étage un scélérat, voilà qui est plus pénible que tout.