Son rythme était à peu près le suivant : au bout d’une semaine à se défoncer dans sa chambre, les cigares ne masquant plus l’autre odeur, il se pieutait, dormait une journée entière. Le deuxième jour de la redescente, il fallait marcher sur la pointe des pieds, c’était un ours. Et les jours suivants il redevenait notre père de manière de plus en plus reconnaissable. Il arrivait à être présent aux repas, aux matches de basket, et les samedis, il nous emmenait même au terrain, dans le parc derrière notre appartement.