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Citation de Cielvariable


Une autre préoccupation me dérangeait. La fenêtre entrouverte de quelques centimètres refroidissait toute la pièce et le rideau tapait les parois extérieures bruyamment. Grelottant, je fis un effort pour me lever. Mon corps était aussi lourd qu’une enclume. Je me recouchai et consentis à souffrir en silence encore quelques instants. Peut-être que d’ici une heure ou deux, j’aurais plus de force pour aller la fermer. Je fermai les yeux un court instant. Il me semblait que je dormais, mais la fièvre me faisait passer d’un état somnolent à un état éveillé à des intervalles affolants. Pour savoir si je ne rêvais pas, je me parlais à haute voix. Ma propre voix me rassurait et il me semblait que je sentais à nouveau mon sang circuler dans mes veines. Je bavardais ainsi et me questionnais sur la véracité de certains dires :

— Est-ce vrai que la mort survient après une longue marche dans un tunnel noir ? Est-ce vrai qu’au contact de cette lumière blanche éblouissante, la vie ne nous appartient plus ? Je me souviens dans Poltergeist, la petite fille voulait rejoindre cette lumière blanche. Quel film ! J’ai ri tout le long. Surtout à la vue des steaks qui se métamorphosaient, je crois que c’est de cette scène que j’ai le plus ri.
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