Durant quelques jours, elle envisagea même sérieusement d’imiter la règle stricte de l’auteur de 1Q84, à côté de laquelle celle de Saint Benoît n’était qu’une spécieuse incitation à la débauche. Un café noir à quatre heures du matin, dix pages noircies avant le déjeuner, un semi-marathon en guise de digestion, trois heures de lecture, une heure musicale mêlant Charlie Haden, Ella Fitzgerald et Keith Jarrett, une heure de Beethoven, coucher à vingt heures.
Elle en retira des brûlures d’estomac, beaucoup de courbatures et des ébauches narratives baroques dans lesquelles les personnages n’aspiraient qu’à manger et dormir.