La nuit n'apportait que l'annonce d'une terrible imminence du jour, la crainte de ce qui pouvait encore advenir en cette journée ; le jour lui-même ne représentait qu’un espoir ténu, une tentative éperdue pour garder réunis le corps et l'esprit, pitoyable succédané d'une réalité qui s'écoulait, comme le sable d'une main. La nuit n'apportait pas de soulagement, le jour était figé sur place.