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Citation de collectifpolar


Vous voyez, se lança l’homme d’une voix monotone, ici un homme peut faire de l’argent s’il est prêt à travailler. Maintenant que la guerre est finie, il y a des gagnants et il y a des perdants. Mon but est de m’assurer que Poca City se retrouve du côté des gagnants. J’étais déjà là avant la guerre, à essayer de faire tourner la machine. C’était un trou paumé à l’époque. Et maintenant, le pays est en train de se relever, et bon sang, on en est même à remettre des briques et des fenêtres neuves dans toute l’Europe, aussi. On a mis en place ce satané pont aérien au-dessus de Berlin pour nourrir tous ces gens. Les rouges sont en train de prendre le pouvoir en Chine. Il y a ce Staline qui a la moitié de l’Europe sous sa coupe et qui teste ces satanées bombes nucléaires. Truman nous dit que tout le monde va en profiter, mais je ne prendrais personne au mot là-dessus, président ou pas. La populace se remet en route vers l’ouest à la recherche d’une nouvelle vie, d’une nouvelle situation. Et à Poca, on est un peu au carrefour de tout ça. Entre l’ancienne Amérique où la plupart des gens habitent encore et la nouvelle Amérique à l’ouest. Les gens passent par ici. Certains d’entre eux restent. La plupart continuent leur chemin parce qu’on ne peut pas rivaliser avec des villes comme Los Angeles, Frisco et ce paradis des parieurs, Las Vegas. Mais les opportunités, ce n’est pas ce qui manque par ici.
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