Les femmes sont pour moi des œuvres d’art à respecter et à chérir. Elles sont ma drogue et ma maladie. Il n’y a pas plus belle créature que celle se jugeant sans intérêt. Chacun de leurs gestes démontre une envie de se livrer, un besoin de l’autre qu’elles tentent lamentablement de camoufler. Des regards timides lancés par-dessus leur tasse, cachés derrière la fumée de leur café, et je fonds. L’envie de venir les rassurer sur leur beauté me tenaille et je lance la conversation… depuis le comptoir. Nulle gêne pour moi, et cela plait… presque à tous les coups. Elles répondent, rougissant et n’osant pas refuser ma compagnie lorsque je m’approche d’elles.