David Diez

Extrêmement prenant
D'ombres et de chair fait partie de ses romans que j'ai longuement hésité à acheter. J'ai sauté le pas et je ne le regrette pas.
Certes, il y a de la violence, des viols (c'est ce qui m'a freiné à l'acheter, âmes sensibles s'abstenir) et savoir qu'il y avait du fantastique m'a poussé à le lire.
Malgré ces horreurs, David Diez et Christina De Azevedo ne s'éternisent pas sur ses atrocités, permettant au lecteur de poursuivre la lecture. Car leur écriture est tellement addictive que de mon côté, j'ai eu besoin d'en savoir plus.
Nous faisons la connaissance de nombreux personnages, sans lien entre eux. Et puis petit à petit, les fils s'entrecroisent, se croisent et pour certains finissent par se trouver.
Au-delà de la douleur engendré par des monstres, il faut y voir une entité malfaisante qui souhaite semer le chaos dans le monde. Et pour cela, cette entité a un plan machiavélique. Et j'ai adoré voir où les auteurs voulaient en venir. C'est juste diabolique.
J'ai suivi des personnages, certains plaisants, d'autres que j'aurais envie d'achever. Et bien sûr j'ai eu le coup de coeur pour la jolie petite Emy avec son papy. Un magnifique lien s'est créé. Lien que j'ai connu et que j'ai ressenti. Je vous dis merci.
Nous faisons face à une guerre entre le bien et le mal. Rien ne les arrête. Les personnages sont des pions. Certains bougent plus que d'autres. Le mal bouge intensément, violemment. Dans toute sa splendeur. Ou son horreur devrais-je dire.
Pendant que le bien, lui, patiente dans l'ombre, distillant des mots, des objets, prenant son temps pour voir fatiguer son ennemi de toujours.
Ce fut une lecture addictive qui ne m'a pas laissé de répit. J'avais soif de connaître les tourments de ses personnages.
David Diez et Christina De Azevedo ont réussi le pari de me captiver et de me laisser sur ma faim.
Maintenant, j'attends la suite de cette histoire. Plus sombre ? Plus diabolique ? Ou porteur d'espoir ? Mystère.