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Citation de paraty62


L'été indien qui avait illuminé la ville une grande partie du mois d'octobre, permettant aux terrasses de cafés de rester ouvertes bien plus longtemps qu'à l'accoutumée, avait soudain laissé place à un climat affreux : rafales et pluies torrentielles incessantes. La plupart du temps, les gens pressaient le pas à travers la ville, le col rabattu. Mikael n'avait pas mis le nez dehors de tout le week-end. A vrai dire, ce n'était pas uniquement à cause du temps. Il avait passé deux jours à ruminer de grands projets de revanche, mais qui ne tenaient pas la route. Tout cela ne lui ressemblait pas.

Il n'avait rien d'un chien hargneux avide de rendre les coups et, a la différence de tant de stars du paysage médiatique suédois, il ne souffrait pas d'un égo surdimensionné qu'il fallait sans cesse affirmer et engraisser. D'un autre côté, les dernières années avaient été difficiles et à peine un mois plus tôt, le journaliste économique William Borg avait rédigé une chronique dans le journal du groupe Serner Business Life sous le titre :

LES JOURS DE MIKAEL BLOMKVIST SONT COMPTéS
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