La mère à qui l’on arrache son fils, même très longtemps après sa naissance, c’est l’insoutenable spectacle du corps à jamais creux, de l’âme souillée par un non-sens, de la vie béante et du lendemain avorté. Ce désespoir sur elle est une lame de plus courant le long de mes jours lacérés.
Nous refermons sur son chagrin la porte de son appartement si calme et modeste