Aucun risque, en plus, d'effets indésirables : personne ne s'est jamais plaint que l'on se montre attentionné envers lui ! Pourtant, la gentillesse n'a pas bonne cote en psychothérapie. Chaque fois que j'émets cette recommandation, je m'entends répondre que je me trompe de mot. "Bienveillant" est suffisant, me dit-on. "Gentil", ça fait niais !" Pourtant, c'est bien de gentillesse dont il s'agit. Car la gentillesse est en elle-même un outil de thérapie. Un outil puissant, y compris - surtout ? - en-dehors de la thérapie.