Une série d'études montrent que la douleur de la séparation affective est très rapidement calmée avec les mêmes substances que celles qui calment le mieux la douleur physique : les dérivés du pavot (morphine, héroïne) ou leur version originale que sont les endorphines (la "morphine endogène", sécrétée par notre cerveau lui-même). Aussi peut-on s'interroger : et si les toxicomanes dépendants de ce type de drogues tentaient simplement de calmer la douleur causée par un sentiment d'exclusion, qui les accompagne depuis l'enfance ?