La vie de ces gens malades qui mouraient de faim ne tenait plus qu'à un fil.Le restant de leurs jours, il leur faudrait constamment affronter la peur, la mort.Ils vivaient comme des bêtes.Ayaan avait connu des réfugiés, elle-même en avait fait partie, que ce soit avant ou après l'Epidémie. Elle savait ce que c'était, la famine, la guerre, la pestilence. On aurait dit que l'Amérique apprenait ses leçons dans un livre d'écolier africain.