J'étais le faiseur de miracles, le grand libérateur.
J'ai donc essayé de ne pas trop laisser voir les doutes qui m'assaillaient.
J'avais consacré toute mon énergie à trouver un moyen d'améliorer la vie de ces gens, au point d'éventuellement me sacrifier pour les libérer des horreurs du camp. Curieusement, mourir en apothéose est assez facile ; mais continuer à vivre après un moment de triomphe, ça, c'est autrement plus compliqué.