Felicia n'est pas dupe. Elle sait que beaucoup ouvrent les sacs pour y trouver les médicaments qu'ils revendent dans les rues de San Perdido. Ce sont les " docteurs mobiles ", comme ils se nomment eux-mêmes. Ainsi, les pauvres que le scorbut n'a pas édentés, que la faim ou la fièvre jaune n'ont pas tués, trouvent-ils dans les rues une chance de mourir en croyant se soigner.