Jung et Freud commencèrent alors à correspondre, et une relation personnelle naquit qui dura jusqu’en 1914. Malgré sa brièveté, cette amitié a sans doute fortement marqué la vie entière des deux hommes : même à un âge avancé, Jung ne pouvait parler de Freud sans manifester une grande émotion ; quant à Freud, il jugea les lettres et les livres de Jung assez importants pour qu’ils fassent partie des quelques affaires emportées en Angleterre, lorsqu’il quitta l’Allemagne nazie en 1938.