J’ai remarqué sur son cou les traces du fond de teint qu’elle n’avait pas bien estompé et sur ses joues des rougeurs que le maquillage ne dissimulait plus. Le col de son chemisier était un peu élimé, et ses mains m’ont paru très abîmées pour son âge. C’était une femme que la vie n’avait pas épargnée. Une femme dont le rêve avait été piétiné et qui tentait de faire bonne figure.
Page 88, Jean-Claude Lattès, 2018.