Le journalisme m’a donné accès aux grands de ce monde, côtoyés en éprouvant souvent de l’admiration, parfois de la déception, mais toujours en réussissant à conserver une distance critique à leur égard. Souvent seule femme dans un monde d’hommes, j’ai refusé – par tempérament – de jouer à la victime. Car une victime n’a d’autre avenir que son bourreau. Or personne ne devait freiner ma rage de vivre.