Nationalité : Canada
Né(e) à : Chicoutimi , 1963
Né(e) à : Chicoutimi , 1963
Biographie :
Denise Brassard est née à Chicoutimi en 1963.
Après un baccalauréat et une maîtrise de l’Université de Montréal, elle obtient un doctorat de l’Université McGill. Pendant ses études, elle travaille comme journaliste et chroniqueuse littéraire, dans des périodiques et à la radio. De 1996 à 2004, elle codirige, puis dirige Exit, une revue de création et d’essai consacrée à la poésie, à laquelle elle demeure associée comme membre de la rédaction. Depuis 2003, elle est professeure au département d’Études littéraires de l’UQAM. Elle a publié trois livres de poésie, de même que des essais, nouvelles, textes dramatiques et poèmes, dans divers collectifs et périodiques, au Québec et à l’étranger.
Denise Brassard est née à Chicoutimi en 1963.
Après un baccalauréat et une maîtrise de l’Université de Montréal, elle obtient un doctorat de l’Université McGill. Pendant ses études, elle travaille comme journaliste et chroniqueuse littéraire, dans des périodiques et à la radio. De 1996 à 2004, elle codirige, puis dirige Exit, une revue de création et d’essai consacrée à la poésie, à laquelle elle demeure associée comme membre de la rédaction. Depuis 2003, elle est professeure au département d’Études littéraires de l’UQAM. Elle a publié trois livres de poésie, de même que des essais, nouvelles, textes dramatiques et poèmes, dans divers collectifs et périodiques, au Québec et à l’étranger.
Source : Les Filles électriques
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Citations et extraits (7)
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Tu reviendras
à l’endroit exact
où le hasard chevauche l’absolu
te poser sur moi et cueillir dans mon ventre
les racines du jour
comme une terre défrichée de main d’homme
j’accueillerai l’éclaircie
et quand tes gestes patients trouveront la source
je m’élèverai
tel un saule dansant
à l’endroit exact
où le hasard chevauche l’absolu
te poser sur moi et cueillir dans mon ventre
les racines du jour
comme une terre défrichée de main d’homme
j’accueillerai l’éclaircie
et quand tes gestes patients trouveront la source
je m’élèverai
tel un saule dansant
L’éternité tient sur ta langue
lorsqu’elle ouvre mon désir
comme un chemin sur terre
l’éternité tient dans un souffle
tu ne l’as pas encore rendu
je le tiendrai longtemps
dans la balance des couleurs
lorsqu’elle ouvre mon désir
comme un chemin sur terre
l’éternité tient dans un souffle
tu ne l’as pas encore rendu
je le tiendrai longtemps
dans la balance des couleurs
États de la présence. Les lieux d'inscription de la subjectivité dans la poésie québécoise actuelle
Denise Brassard
Denise Brassard
Chez certains auteurs, le rapport du sujet à l’espace qui se déploie sur un mode intimiste donne à entendre que la cosmicité subsumerait le politique.
Plongés dans l’ignorance
nous attendons
la foudre mais il suffit
de ta nuit sur mon visage
et pleine pluie mon corps
s’arrache à la tourmente
nous attendons
la foudre mais il suffit
de ta nuit sur mon visage
et pleine pluie mon corps
s’arrache à la tourmente
De ce monde
on n’a pas encore découvert les limites
il n’a pas été cartographié
les carrefours s’y dévoilent au passage
où nous marchons
main dans la main comme on ne le dit plis
à la rencontre
des mots où l’on se perd des mots
qui ont la légèreté de l’espoir
et le poids de la beauté
on n’a pas encore découvert les limites
il n’a pas été cartographié
les carrefours s’y dévoilent au passage
où nous marchons
main dans la main comme on ne le dit plis
à la rencontre
des mots où l’on se perd des mots
qui ont la légèreté de l’espoir
et le poids de la beauté
Il y avait trois mondes entre nous
nous en avons fait le tour
nous sommes rués l’un vers l’autre
ignorant l’espace et les repaires de l’ombre
une caresse érigée contre la peur
deux mondes se sont perdus
un seul demeure
qui nous habite
nous en avons fait le tour
nous sommes rués l’un vers l’autre
ignorant l’espace et les repaires de l’ombre
une caresse érigée contre la peur
deux mondes se sont perdus
un seul demeure
qui nous habite
L’orage n’apporte
aucun apaisement
à l’affolement
du sombre
nos gestes
rêves de peaux tendues
s’agitent et tonnent dans cette antichambre
de la mort le désir
aucun apaisement
à l’affolement
du sombre
nos gestes
rêves de peaux tendues
s’agitent et tonnent dans cette antichambre
de la mort le désir
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