Je le regardais, prisonnière de son regard. Je le regardais et je pouvais voir les profondeurs de son âme, ses plaies intérieures. J'aurais pleuré pour sa douleur et pour la mienne, si j'en avais été capable. Mais ses yeux commandaient les miens, secs et grands ouverts. Son corps était enchaîné au mien, et il me poussait devant lui comme le vent d' est gonfle les voiles d'un navire en haute mer.