Didier Millotte

On évolue dans un univers de fantasy médiéval avec dragons et sorcières, et en même temps dans un monde enfantin, avec et de gentils enfants qui vont à l’école et qui aiment les bonbons. C’est l’anniversaire de Milena, elle se fait offrir un énorme paquet de bonbons dans la cour de récréation mais un méchant dragon bleu vient l’enlever, et voler les bonbons. Gédéon part à sa poursuite armé de ses chewing-gums magiques. Dessin coloré et vivant, de l’action rocambolesque, beaucoup de mouvement, une pointe d'humour, c’est une histoire tourbillonnante et rafraîchissante, légère et épique, pour un jeune public en quête d’action.

Prince Gédéon souhaite provoquer l’admiration sur sa personne, comme le courageux et séduisant Chevalier Asgalf.



Prince Gédéon est une série de Fantasy médiéval pour les petits,Gédéon est bagarreur, courageux, il rêve d’exploits de chevalerie, sauver des princesses, terrasser des dragons, c’est un garçon ! l’histoire est épique, mouvementée, pleine de mouvement. Le récit joue sur les stéréotypes de genre, Gédéon joue les durs mais son père l’oblige quand même à apprendre la couture, et puis ses actions, ses victoires doivent beaucoup à la chance et l’entraide. Et même les héros proclamés comme Asgalf ne sont pas si héroïques que ça.



Ce deuxième tome est aussi sympathique que le premier, la série s’arrête là avec seulement deux tomes à l’édition presque confidentielle, dommage.

Dans la ville du professeur Spoutmoil, il est un événement annuel exceptionnel qui rythme et anime la vie de la cité. Et voilà, comme à l'accoutumée, Jean-Ernest-Auguste-François -Irénée- Gustave -Clément de la Festoierie, premier magistrat de Clémentine-ville, vient de déclarer ouvert le 9e concours municipal d'inventions extraordinaires. Il exhorte ses savants et géniaux administrés à "se faire bouillir le cerveau", à "tourbillonner leurs synapses" et surtout à"exploser leurs neurones". Il faut dire que l'enjeu est de taille. Il s'agit pour tous les concurrents de trouver l'idée unique et brillante qui permettra de détrôner le jusque-là invaincu professeur Spoutmoil depuis des années. C'est donc le branle-bas de combat au cœur de la ville et surtout dans tous les laboratoires des plus officiels aux plus obscures. Les chats, entre autres animaux, et Gaspard, celui de Spoutmoil, rasent les murs craignant de servir à nouveau de cobayes. Les médias y mettent aussi du leur, interviewant, étape après étape, chaque participant, tel que le professeur Gousses d'ail avec sa machine à faire tourner la cuillère toute seule dans le café ou le professeur Barbiturique avec sa machine à couper les cheveux en quatre dans le sens de l'épaisseur !

Mais, attention, le lecteur comprendra très vite que la menace vient de l'association des professeurs Grégoire Grégoire et Encéphalocortex : des hommes sans scrupules mus par la quête de gloire, de pouvoir et de génie préfabriqué. Ils ont en effet décidé de remporter la mise grâce à la greffe d'idées. Celle de Spoutmoil, bien sûr. C'est pourquoi, cette bédé est en quelque sorte un OLNI (objet livresque non identifié) puisqu'elle est faite du tricotage d'humour noir loufoque avec des courses poursuites, avec de la science-fiction et un zeste de philosophie.

Sous ses airs frappadingues, cette bande dessinée utilise , détourne tous les codes du genre, se délecte d'inventions littéraires et lexicales à l'aune des savoureux noms des personnages ainsi que des titres donnés à leurs créations, toutes plus surréalistes les unes que les autres .

Par ailleurs, le lecteur qui adhérera à ce parti-pris n'aura pas le temps de s'ennuyer vu qu'un bon mot, une péripétie voire des questions apparaissent par lots dans chaque planche. Il arrivera rapidement et surpris à l'épilogue, à savoir la dernière planche, à la facture contrastant avec le reste. Et pour cause. Il saura alors ce qu'il va advenir du professeur Spoutmoil et de Tilu son tout aussi génial et fougueux petit-fils.

Le lecteur ne pourra tourner la dernière page sans se dire "ouf" pour toute sorte de raisons et l'ouvrage restera en lui un bon moment. Ces aventures pourtant ultra rocambolesques nous livrent plus d'interrogations que de réponses sur l'importance des idées, de la pensée, sur l'imagination et sur leurs applications, sur l'intelligence qu'on croit ici pouvoir greffer, et sur la course au progrès. Cet ouvrage, en fait, mettant en scène des professeurs Tournesol version XXL nous donne à réfléchir sur l'utilité ( la nécessité, même ?) du génie, souvent source de gloire et de spectaculaire et pas forcément générateur de bonheur dans nos vies.

Prince Gédéon est une lecture destinée à de jeunes enfants, le genre d'aventure que vous lui lisez le soir au bord de son lit pour l'accompagner dans le monde des rêves.



Ce titre fait partie de l'excellente Collection Punaise qui regorge de titres comme Les Enfants d'ailleurs, Le monde selon François ou encore Agathe Saugrenu.



Il y a quelque chose d'incroyablement moderne dans la façon d'aborder le récit de ce petit prince très espiègle. Evidemment, cela ne pouvait que me plaire. Bien sûr, c'est tellement naïf : il suffit de 3 chewing-gums pour sauver Miléna. Le méchant de service est plus drôle que vilain. Les situations sont à la fois jubilatoires et quelque peu surréalistes.



La dérision est poussée à son comble dans ce Moyen-âge revisité et édulcoré. On sent l'influence de film d'animation comme Shreck. Tout cela n'est pas pour déplaire aux adultes.

La bd semble intéressante aux premiers abords avec un peu d humour mais très vite on est déçu. Le scénario est très pauvre et le dessin pas des plus agréables. Série en deux tomes mais est ce nécessaire de persister?

Voici le tome 2 et la fin de la quête pour libérer la princesse. Je ne vais pas trop m attarder sur cette critique car on retrouve beaucoup de points faibles dans cette bd. Le scénario n est pas des plus intéressant et le dessin et plus que faiblard. On pourrait retrouver ce même genre de dessin chez sfar mais la qualité du scénario et l humour fait toute la différence.

Voilà une sympathique bd pour les CP, ils ne pourront sans doute pas la lire seule car elle fait près de 50 pages et surtout la police de caractère utilisée est difficile à déchiffrer pour de jeunes lecteurs mais ils aimeront le graphisme et l’histoire concoctée par Didier Millotte.

Dans un Moyen-Age plus que revisité, les anachronismes sont légion (la maitresse porte des lunettes, le prince Gédéon et ses amis s’apprêtent à fêter l’anniversaire de Milena dont il est un peu beaucoup (rayez la mention inutile) amoureux. Alors que la donzelle se fait offrir un sac de bonbons bien plus gros qu’elle, elle se fait enlever et son sac de bonbons avec, par le dragon Glukovoras le bien nommé.

N'écoutant alors que son courage, et à l'aide de ses chewing-gums, notre preux chevalier Gédéon part immédiatement à sa rescousse. Mais ce sauvetage ne sera pas un long fleuve tranquille car la belle a mauvais caractère et est dotée d’un organe vocal puissant !