Mikhaïl Semenovitch Stein était en proie à une profonde insatisfaction. Il avait choisi la science pour devenir un grand homme, pour que ses découvertes révolutionnent le monde. Cependant, l’ensemble de ses réussites ne lui vaudraient guère plus de deux lignes dans l’encyclopédie. Et s’il venait à mourir prématurément, les ânes immortels de l’Académie des sciences iraient piétiner sa tombe et s’arrangeraient pour faire retirer l’entrefilet le concernant dans l’édition suivante. Putain d’ennemis !