AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4/5 (sur 1 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) le : 10/08/1942
Mort(e) le : 17/11/2003
Biographie :

Domini Wiles est l'un des pseudonymes de Domini Highsmith, une femme de lettres britannique qui a publié des thrillers et des romans policiers historiques.

D'origine juive, elle naît dans un milieu familial difficile. Elle fera paraître dans les années 1990 deux romans autobiographiques qui reviennent sur sa condition d'enfant maltraité. Femme solitaire, elle vit toute son existence adulte à l'ombre de l'église de Beverley Minster à Beverley dans le Yorkshire de l'Est.

Elle amorce sa carrière en littérature en écrivant et diffusant à la radio locale de la poésie et de courts récits écrit dans le dialecte du Yorkshire, et se produit même à la télévision. En 1977, elle adopte le pseudonyme de Domini Wiles pour publier "La mort a des ailes" (Death Flight), un thriller où un prisonnier déguisé en curé est choisi par des pirates de l'air à titre de négociateur lors d'une prise d'otages. Le titre suivant, "T'es plus mon frère" (Skin Deep, 1978), aborde, en évitant de prendre position, le thème de la violence raciale entre une communauté blanche et une minorité noire. En 1979, "Les Pas Beaux" (The Betrayed) raconte comment des malfrats dévalisent des bijoutiers en prenant des otages et en contraignant l'un d'eux à leur ouvrir le coffre rempli de diamants.

Après quelques autres thrillers, dont l'un signé Amy Van Hassen, Domini Highsmith signe de son patronyme quelques romans, puis en 1994, amorce une série de romans policiers historiques consacrée aux enquêtes du père Simon et de la nurse Elvira dans le Yorkshire de l'Est de la fin du xiie siècle.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Domini Wiles   (3)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Morgan appuya sa tête contre son dossier et ferma les yeux. Il pensait à une cellule de prison bien fraîche, où on peut au moins s'étendre sur sa paillasse la nuit, sûr de ne pas se faire abattre par un fou dans son sommeil. Il pensait à l'eau glacée de la prison, au thé léger de la prison, à la bonne soupe et au pain de la prison. Il avait passé des mois à imaginer et à organiser son évasion, des mois de messages griffonnés et d'attention scrupuleuse aux détails. Des centaines, parfois des milliers de dollars avaient changé de mains à chaque étape qui le rapprochait de la liberté. La liberté ! Morgan sourit amèrement en y pensant. Il était sorti de la prison pour tomber dans cet enfer, pour risquer sa tête après une courte marche sur une piste de l'aéroport de Los Angeles. Et c'était ça la liberté. En ce moment, Lee Morgan aurait été heureux de tendre ses deux mains en souriant à la sécurité des menottes sur ses poignets.
Commenter  J’apprécie          100
Lee Morgan avait souvent eu peur dans sa vie, depuis sa première arrestation pour un délit insignifiant, jusqu'au jour où il s'était retrouvé entouré de flics, sachant qu'il allait tirer de neuf à quatorze ans de ballon. Il avait eu peur quand les frères Morisay l'avaient poursuivi pour toucher une grosse dette de jeu contractée à leur tables de roulettes. Il avait eu peur quand, braquant un garage, il s'était aperçu que l'endroit était gardé par des chiens, et que seule sa présence d'esprit et sa forme physique l'avaient tiré de leurs mâchoires. Il avait connu la peur bien des fois. Son goût amer lui était familier. Mais aujourd'hui, c'était différent. C'était l'Enfer qui déchaînait toutes ses horreurs à la fois, et lui au milieu de tout ça, une arme sur le ventre.
Commenter  J’apprécie          90
- Dites donc, mon vieux, vous êtes rudement bien monté pour un curé.
- La prêtrise n'affecte pas un homme dans son physique, parvint à répliquer Morgan, sans sarcasme.
- Je trouve pas ça juste, marmonna Brock. Je trouve pas ça juste quand un homme n'a pas besoin de ce qu'il a.
- J'en ai besoin.
- Pour quoi faire, hein ? (Son sourire était redevenu amusé, étirait ses lèvres et plissait la peau autour de ses yeux.) Un curé comme vous, il a besoin de tout ça pour quoi faire ?
- Pour pisser.
Morgan ferma sa braguette, s'éclaircit la gorge, cracha dans la cuvette et tira la chasse.
Commenter  J’apprécie          83
Morgan se sentit soudain soulagé et très excité. Ainsi, il n'aurait pas à prendre de risques avec la police locale. S'ils arrivaient sains et saufs à La Havane, il pourrait disparaître bien avant qu'on se mette à compter les passagers. Tout ce qu'il lui fallait, c'était son passeport au nom de Jon Martin, son bréviaire et le rideau de fumée qui lui était pratiquement garanti par les ravisseurs eux-mêmes. Il pouvait se perdre n'importe où, à Cuba. Personne n'aurait l'idée de venir le chercher là-bas. Nom d'un chien, il arriverait peut-être quand même à sortir de ce merdier !
Commenter  J’apprécie          20
- Salut, dit-il.
- Salut, mon Père.
Elle sourit, puis ferma les yeux et se mordit les lèvres. Des larmes jaillirent sous ses paupières fermées et lui coulèrent sur le visage.
Morgan se pencha et lui caressa légèrement la joue. Ses larmes étaient tièdes. Elle tremblait. Il regarda son visage et y vit une tendresse, une gentillesse qui lui serrèrent la gorge et le firent presque se sentir coupable. Sans réfléchir, presque sans comprendre ce qu'il faisait, il se pencha plus près et effleura de ses lèvres la bouche de Stella. Il sentit le goût salé de ses larmes. Elle frissonna et retint son souffle comme si elle avait peur de respirer. Morgan l'embrassa encore, toujours doucement, mais avec plus de sentiment, laissant le soulagement qu'il ressentait remonter à la surface et déborder dans la chaleur de Stella. Et soudain, Stella fut dans ses bras, le serrant très fort et lui rendant son baiser avec une ardeur qui l'étonna.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Domini Wiles (4)Voir plus

Quiz Voir plus

Karine Giebel ou Barbara Abel

Je sais pas ?

Karine Giebel
Barbara Abel

10 questions
66 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}