AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Ziliz


Un flic en civil, pas grand, épais, la cinquantaine bien sonnée, semble commander les opérations. Soleiman s'adresse à lui :
- Je suis là pour le comité de défense [des grévistes turcs]...
- Toi, ta gueule. Je ne t'ai pas causé.
Et il [le commissaire] prend le patron [de l'atelier clandestin] par le bras, l'entraîne dans l'appartement d'en face, de l'autre côté du palier.
Soleiman demande aux Turcs de l'atelier de lui expliquer ce qui se passe. Des rires. En face, c'est l'appartement du patron. Le commissaire le connaît bien parce qu'il vient, tous les vendredis à midi, baiser la femme du patron, une blonde française, justement dans l'appartement d'en face. Le patron et le commissaire sont très copains. Le patron paie, et en plus le commissaire baise sa femme, jamais un contrôle dans l'atelier, une affaire prospère...
(p. 286-288)
Commenter  J’apprécie          100





Ont apprécié cette citation (9)voir plus




{* *}