Mais « comment commander des Jaunes », je ne m’étais pas inquiété de ce problème et personne ne me l’avait expliqué. […] Mon mentor a été un très vieux Chinois, l’adjudant Niem, retraité de la coloniale. Il était un peu gâteux, malin et plus raciste qu’il n’est possible. Sa hiérarchie des races n’était pas celle du comte de Gobineau. Il y avait, au-dessus de tout, les Chinois. Et puis, bien plus bas, les Blancs, les Tonkinois, les Annamites, les Cochinchinois, enfin les Khmers du Cambodge, sous-race parfaitement méprisable.