Leur dos et leurs épaules étaient hâlés, couverts de méchantes cloques parfois, lorsqu’ils avaient dû subir, dans la mâture, les feux impitoyables du soleil. Mais que ces cloques fussent ce qu’ils avaient de pire à endurer, ils pouvaient en remercier le ciel. Dans les conditions dont il leur avait fallu s’accommoder, réunis en un équipage à peine formé, on aurait pu s’attendre à voir plus d’un dos joliment arrangé par les lanières du fouet.