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Critiques de Drew Karpyshyn (78)
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Mass Effect, tome 2 : Ascension

Le tome 2... Moins bon que le premier, mais toujours distrayant.

Le fan de Mass Effect y trouvera quelques informations de bon goût sur la culture Quarienne. C'est toujours ça de pris !
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Mass Effect, tome 2 : Ascension

J’ai été très déçu par le début de ce deuxième tome. Je m’attendais à une suite directe du premier et j’espérais savoir ce que le traitre Saren avait découvert et comment il avait utilisé les informations qu’il avait dérobé.



Au lieu de cela, cet épisode qui aurait pu être tares intéressant est résumé en quelques pages. Certes on reste dans l’univers du premier tome, mais à part Kahlee Sanders, tous les autres personnages sont nouveaux. Même le vilain de l’histoire, Cerberus, n’apparaissait pas dans le premier tome. Vu son organisation tentaculaire, on se demande comment s’est possible.



Kahlee dirige maintenant une école pour biotique humains et Gillain, une élève très douée, mais quasiment autiste est le jouet de Cerberus.

Quand Gillian est enlevée par son père Grayson sur les ordres de Cerberus, Kahlee et le chef de la sécurité de cette école partent à leur poursuite.



On retombe dans cette partie du livre sur le mode jeu de piste du premier tome. Certes on a l’occasion de découvrir un nouveau peuple, les Quariens, peuple sans terre depuis que les Geths les ont chassés de chez eux et qui vivent dans des colonies de vaisseaux. Sympathique, lisse, mais peu enthousiasmant.



Même si ce livre se lit bien, l’histoire reste très simpliste. Ne parlons même pas de souffle épique, il est carrément aux abonnés absents.

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Mass Effect, tome 2 : Ascension

Le background est désormais connu (grâce à la lecture de Mass Effect, T1 : Revelation).

Plus précisément, Saren, spectre renégat (voire le premier tome), aux commandes d'un mystérieux vaisseau a attaqué la citadelle avec une armée de Geths (robots humanoïdes rebelles découvert également dans le premier tome) et a été défait par Sheppard, devenu le premier spectre humain. Mais cette situation (décrite dans le prologue) reste très secondaire pour l'histoire.



On ne peut que regretter de ne pas en savoir plus sur la situation décrite à la fin du premier tome.

Ce qui fait que si l'on est familier de l'univers de Mass effect, ce tome peut tout à fait se lire indépendamment.



L'histoire se passe 18 ans après le premier tome, soit juste après le premier opus du jeu vidéo.

On retrouve Kahlee Sanders héroïne du premier volet, désormais à la tête d'une école pour biotique humain. Gillian, une élève, est le jouet d'une organisation pro-humain, Cerberus, et Sanders est contrainte de "s'enfuir" avec elle pour la protéger.

Dans cette histoire on fait la connaissance des Quariens, créateurs malheureux des Geths, une race somme toute assez sympathique. On découvre également Oméga, station équivalente de la jungle, sans loi ni règles...



Karpyshyn Drew maîtrise indéniablement son univers et sait nous raconter une histoire. Le style est fluide et facile d'accès. L'histoire est suffisamment rythmée pour que l'on ne s'ennuie pas, les personnages sont bien dessinés.

Mais tout cela manque d'un petit souffle épique, l'histoire reste basique, sans surprise.



Conclusion : Un bon roman de space opera, agréable à lire et très divertissant, mais pas au niveau du tome 1 que j'avais adoré.
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Mass Effect, tome 3 : Retorsion

Troisième volume des aventures de Kahlee Sanders. Beaucoup d'action, aucun temps mort... Mais aucune suprise non plus. Un livre "apéritif", parfait pour la plage, mais vite oublié.
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Mass Effect, tome 3 : Retorsion

Ce troisième roman se focalise sur Paul Grayson (introduit dans le précédent tome) à qui l'Homme Trouble va réserver un sort bien particulier, "pour le bien de l'Humanité"... Anderson et Kahlee sont aussi de la partie.

On en apprend d'avantage sur Cerberus, notamment sur l'assassin Kai Leng, vu dans Mass Effect 3.

Il se lit plutôt bien et en tant que joueur de Mass Effect, je le conseille.

L'univers du jeu est bien présent, et on prend plaisir à retrouver un certain nombre de personnages du jeu.
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Mass Effect, tome 3 : Retorsion

Salut les Babelionautes



Arghhh !! je viens de terminer le tome trois de Mass Effect, Rétorsion, et je m’aperçois que ce n'est pas une trilogie et qu'il y a une suite, traduite ou pas, ça je n'en sais rien.

quoi qu'il en soit, j'ai continué ma découverte avec ce tome trois, ou comme je l'ai écris les Moissonneur font une entrées fracassantes.

Cette fois c'est Paul Grayson qui est au cœur de la tourmente, capturé par les sbires de l'homme Trouble, il est soumis a des expérimentations dans le but de comprendre la technologie des Moissonneurs qui grâce a des nanoparticules parviennent a faire de leur captifs des armes.

Le plus étonnant pour moi c'est la capacité qu'ils ont de dirigés ceux qu'ils ont transformés, même ci ceux ci sont a l'autre bout de la Galaxie, pratiquement sans aucune latence dut aux distances faramineuses.

J'ai retrouvé avec joie notre duo, qui c'était éloigné l'un de l'autre, mais que les événements vont une fois de plus réunir pour lutter contre cette nouvelle menace.

Encore une fois je trouve dommage que l'action se déroule sois sur une planète sois sur des stations spatiales sans aucun affrontement Spatial.

On sent que le jeu doit être addictif si le déroulement du récit lui est fidèle, de toute façon, je ne sais pas sur quel type de console il est dispo, a moins qu'il existe une version PC je ne pourrais pas m'en rendre compte de moi même.

Merci à Éric Betsch qui a assuré la traduction de ce troisième roman de Mass Effect.
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Mass Effect, tome 3 : Retorsion

Troisième tome de Mass Effect.



Même si ce tome est plus proche du second en terme de temps (2 ans) et d’histoire, on a droit à notre petit résumé au début qui va nous introduire le nouveau méchant, encore plus méchant que Cerberus, j’ai nommé les Moissonneurs, sortes de vaisseaux IA pouvant contrôler machines et hommes à distance.



Niveau personnage, Kahlee reste le personnage principal. On en apprend plus sur l’Homme Trouble, le chef de Cerberus.



Pour résumer le début de l’histoire, l’Homme Trouble récupère Paul Grayson qui l’a trahi pour une de ses expériences liées aux Moissonneurs.



Kahlee toujours à la recherche de Paul Grayson fait appel à David Anderson (celui du premier tome, devenu amiral et diplomate). Pendant ce temps, Paul Grayson, devenu un agent des Moissonneurs bien malgré lui, sème un chemin sanglant derrière lui.



Un troisième épisode dans la lignée des 2 précédents, plus d’action et d’hémoglobine.

Kahlee a tendance à être un peu trop bonne avec un pistolet, souvent meilleure que des commandos entrainés. Très (trop) pratique aussi le medi-gel pour remettre à neuf en 2 temps 3 mouvements les personnages principaux.



Même veine et même constat que les 2 tomes précédents : histoire simple et très linéaire, pas de souffle épique. Maintenant, on sait à quoi s’attendre, donc on est peut-être moins déçu.

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Mass Effect, tome 3 : Retorsion

Ce troisième roman se passe deux ans après le tome 2 : « Ascension » et juste après le troisième opus du jeu vidéo (selon la chronologie indicative en fin d'ouvrage).



Comme à son habitude, l'auteur nous résume, à l'aide d'un prologue explicatif, les faits s'étant déroulés dans les jeux vidéos.

Nous apprenons donc que nous allons faire connaissance avec les moissonneurs, ces immenses et impitoyables vaisseaux doués d'intelligence et coincés dans les abîmes. Ultimes ennemis de l'humanité dont les actions seront le cœur de ce roman.



On retrouvera également Kahlee Sanders, toujours à la tête de son école pour biotique, David Anderson (découvert dans Révélation), devenu diplomate, mais qui reprendra vite du service actif et Paul Grayson (voir tome 2), « démissionnaire » de Cerberus et employé d'une nouvelle venue : l'Asari Aria T'Loak, reine pirate, régnant sans partage sur la station Oméga.



Encore une fois, nous avons un récit très rythmé, avec plus d'action que dans le second tome (et plus de cadavres et une consommation assez ahurissante de médi-gel (très pratique ce truc là...)).

Une virée du plus bel effet dans l'univers de Mass effect.



Pour le bémol : Une histoire et un scénario très simples voire anémiques, on ne comprend pas trop pourquoi l'homme Trouble veut absolument Grayson pour ses expériences, mais il est vrai, que sans cela, pas d'implication de Kahlee et d'Anderson et donc pas d'histoire.



Conclusion, un troisième livre très divertissant, qui n'a d'autre prétention qu'un agréable et plaisant moment de lecture (et on n'en demande pas plus).

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Mass Effect, tome 3 : Retorsion

Cela risque de déplaire au fan de la série de Mass Effect, moi qui si inculte par rapport à ce genre de jeux. J'ai tenté ma chance en lisant Rétorsion, je sais c'est le troisième de la série. Une intrigue à la Star Treck pour le mélange ou Star Wars de toute façon l'homme à arrêter d'explorer les galaxies pour devenir une vaste communauté galactique d'espèces extraterrestres. Mais un groupe belliqueux les Moissonneurs (noms batard à mon avis) ont des vaisseaux spatiaux doués d'intelligence et leurs ennemis ils ont quoi du pudding. Eux autres sont différents ils veulent faucher tous être vivants mais l'Homme trouble y veille au grain en combinant leurs technologie avec Paul Grayson (là encore on est en terrain connu). Tout le reste, ma réellement endormi, ce n'est pas autant l'action des personnages mais plutôt ce qui les motives dans ce livre j'ai de la misère à faire la part des choses. On joue beaucoup de nombreux stéréotypes (l'humain change peu c'est la technologie qui change le plus vite). Il y a peu de HALO dans cette histoire...
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Star Wars - Dark Bane, tome 1 : La Voie de ..

Dark Bane, le renouveau de l'emprise Sith. Excellent tant par sa rédaction que par son contenu. La suite comprend actuellement 3 tome parfois difficile à trouver en français.
Lien : http://www.starwars-universe..
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Star Wars - Dark Bane, tome 1 : La Voie de ..

Cette histoire se passe environ 1000 ans avant l'Épisode 4 de Star Wars. La Galaxie est en guerre. Cette fois, c'est une armée de Jedi contre une armée de Sith qui se battent pour prendre le contrôle de la galaxie. Les Jedi sont pour la république et les Sith veulent un empire qu'ils dirigeront. L'histoire se concentre surtout sur Darth Bane, le Sith qui imaginera l'idée d'un seul maître et un seul apprenti.



Ce que j'aime de ce livre c'est qu'il ne tourne pas autour des Skywalker. Il explique aussi l'origine de la règle Sith que dit qu'il ne doit y avoir qu'un un maître et un seul apprenti dont les Jedi parlent vaguement dans les films. C'est cette lignée de Sith qui mène à Darth Maul, Darth Sidious et Darth Vader.



J'aime bien lire du Star Wars. Pour moi, ce sont des livres qui me permettent de m'évader entre deux livres plus intenses.
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Star Wars - Dark Bane, tome 1 : La Voie de ..

toujours un immense plaisir de se replonger dans l'univers merveilleux de Star Wars!!
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Star Wars - Dark Bane, tome 1 : La Voie de ..

L'ordre des Siths est perverti par les vieux maitres... Dark Bane va retrouver la véritable forme du coté obscur.

On verra comme un jeune mineur sur une lune perdue deviendra à force de vouloir une des maitres suprême de l'ordre.

tres bon roman qui se dévore comme vous dévore le coté obscur.. on ne le lache plus, on veut voir jusqu'où ira Bane

Un bon retour aux sources, une belle trilogie

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Star Wars - Dark Bane, tome 1 : La Voie de ..

Le premier livre d'une trilogie "coté obscure " dans l'univers SW.

Personnellement j'ai adoré, même en appréciant l'univers SF richissime nous plongeons dans l'histoire d'un homme, passionnante, évolutive, initiatique... Je recommande pour les fans mais aussi, comme moi pour ceux qui veulent s’imprégner et profiter sans se noyer dans cet univers...
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Star Wars - Dark Bane, tome 1 : La Voie de ..

J'ai eu le plaisir de découvrir ce premier tome bien lu sur Youtube. Un pote m'avait dit lit Star Wars plutôt que de regarder les films et il a bien raison. Le propos va plus loin, est plus contrasté et percute bien plus que les images d'Épinales cinématographiques qu'on nous en offre. Ce roman d'apprentissage est celui d'un homme broyé par un système, battu par son père et doté d'un pouvoir... Par ras-le-bol d'être maltraité, il va se libérer de ses chaînes en s'enchaînant à d'autres, la confrérie du côté obscure. Très vite, sa présence dans cette meute défiante fera sensation et il n'aura d'autres choix que de détruire ce désordre organisé. La défiance ne mène nulle part, sauf vers l'autodestruction. Fatalement résumé comme c'est moins fin, mais il y a de ça. Dark Bane n'est pas un gros méchant Sith ni un sage chaotique, mais un individu fracassé qui utilise le système et ses capacités pour arriver à ses fins. Il préfère se plonger dans des livres de sagesses ancestrales plutôt que de surfer sur des vagues néo obscures qui font briller des valeurs comme des pompons dans un manège intergalactique sans fin. Dark Bane aime mettre un terme pour recommencer. Je vais poursuivre, en audio ou en livre, parce que ça me plaît bien !
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Star Wars - Dark Bane, tome 1 : La Voie de ..

Peu après Noël, tandis que je me promenais dans mon paisible petit village, une scène m’a longuement fait réfléchir : deux enfants, sabres laser flambants neufs fièrement dressés, étaient en plein conciliabule pour décider en avance de l’issue du combat à venir … A vrai dire, ils n’ont pas eu à débattre bien longtemps : le petit Sith en herbe a déclaré « je suis le méchant, je suis plus fort, je gagne », et le petit Jedi a vivement approuvé « ouais, les gentils ils gagnent jamais », avant de protester « mais la prochaine fois c’est moi le méchant ! ». Les gentils ne gagnent jamais, les méchants sont les plus forts. Quelle drôle de philosophie pour des enfants de sept ans ! Lorsque j’avais leur âge et que les autres enfants et moi jouions à Star Wars au terrain de jeu (avec des branches en guise de sabres laser), tout le monde voulait être un brave et noble Jedi, et non un vicieux et sanguinaire Sith : certains rentraient même chez eux en boudant si le tirage au sort les avait désigné comme méchants ! Les choses ont décidément bien changé, en l’espace de quinze ans : visiblement, désormais, les enfants sont bien plus fascinés par le Côté Obscur que par le Côté Lumineux ! Mais en observant les romans de l’Univers Etendu … je pense qu’on peut dire que ce n’est pas seulement les enfants : on suit bien plus de « héros » Siths que de Jedi ! Et je me demande bien ce qu’il faut en conclure sur notre monde …



Comme son ivrogne de père avant lui, Dessel trime du matin au soir au cœur des mines, à extraire à coup de marteau-piqueur le si précieux mais si résistant cortosis. Comme son ivrogne de père avant lui, Dessel trime nuit et jour pour tenter de rembourser sa dette à la Compagnie Minière. Mais contrairement à son ivrogne de père, Dessel compte bien quitter cette planète désolée un jour ou l’autre : il le sent au plus profond de son être, son destin n’est pas de pourrir ici. Prenant son mal en patience, Dessel attend le jour où prendra fin cette existence de misère et de servitude : son étrange instinct ne lui a jamais fait défaut. Mais voici qu’un jour, Dessel est contraint de fuir précipitamment Apatros : pour éviter que la justice de la République ne lui mette le grappin dessus pour avoir assassiné l’un de leurs officiers (peu importe que cela soit de la légitime défense), le mineur rejoint les rangs de l’armée Sith. Devenu sergent de la Marche Obscure, troupe d’élite de la Confrérie des Ténèbres, Dessel est cette fois-ci bien loin d’anticiper le nouveau tournant que va prendre son existence : lorsqu’il est mis aux arrêts pour insubordination (peu importe que sa mutinerie ait évité un échec cuisant à la Marche Obscure), l’ancien mineur ne voit pas d’autre issue que la mort … Mais à sa plus grande surprise, le voici envoyé à l’Académie Sith de Korriban, pour faire partie de l’élite de la Confrérie des Ténèbres : un Seigneur Sith. L’ascension de Dark Bane a commencé …



Qui dit « Star Wars » dit généralement « action » : on s’imagine aussitôt des batailles spatiales trépidantes, des combats acharnés au sabre laser, quelques explosions spectaculaires pour faire bonne mesure … Si c’est là tout ce que vous venez chercher dans un roman estampillé « Star Wars », je crains que celui-ci ne vous apporte pas entière satisfaction : l’auteur nous offre ici un récit qui se rapproche bien plus du roman initiatique qu’autre chose, même s’il nous accorde quelques scènes de bagarre pour ne pas trop nous dépayser. La sempiternelle lutte entre le Côté Lumineux et le Côté Obscur n’occupe ici qu’une place secondaire, à l’arrière-plan : le véritable enjeu est tout ailleurs, bien moins ostensible, bien moins visible. Tandis que cette guerre s’éternise et s’enlise, tandis que d’un côté comme de l’autre les forces se rassemblent et misent sur la même stratégie, celle de la force du nombre, pour prendre l’ascendant sur son adversaire, le jeune Dessel, devenu Bane, entame son apprentissage. Il traine derrière lui les souvenirs âpres d’une enfance abusée, d’une vie toute entière de rude labeur, de misère, d’avilissement, de servitude. Il aurait pu, comme tant d’autres, comme son propre père, se laisser briser par cette existence morne et monotone, pénible et humiliante. Sombrer dans l’alcool, dans la frénésie des jeux et le cercle vicieux des dettes qui n’en finissent pas de grossir jusqu’à perdre tout espoir de pouvoir les rembourser un jour. Jusqu’à perdre tout espoir tout court.



Mais Dessel a toujours su qu’il n’était pas comme tous les autres : il ne finira pas comme eux, asphyxié par la poussière des mines et les dettes écrasantes. Il en est intimement convaincu : il est promis à un brillant avenir, il accomplira de grandes choses. Il ne sera pas un mineur anonyme parmi des milliers d’autres : on se souviendra de lui. Ce refus de se lamenter sur son propre sort, cette détermination à améliorer sa condition ne peuvent que forcer l’admiration … Mais il y a chez Dessel une noirceur qui ne trompe pas, une violence contenue qui ne fait aucun doute : c’est bien par le Côté Obscur qu’il se laissera attirer. Sa force de caractère s’accompagne d’un mépris dédaigneux pour ceux qui sont plus faibles que lui : selon lui, qui a su gardé la tête haute en dépit de toutes les humiliations, ceux qui se laissent broyer par l’accablement et la lassitude ne méritent aucun respect. Le fort survit, le faible périt. Autant dire qu’il avait déjà tout compris avant même d’intégrer l’Académie Sith … Il ne mettra d’ailleurs pas bien longtemps à saisir que les « Seigneurs Sith » se sont eux aussi égarés, qu’ils ont piétinés les préceptes du Côté Obscur, englués dans leur obstination à anéantir l’Ordre Jedi. Loin de se laisser berner à son tour par les beaux discours et les enseignements vides de sens de ces Maitres aveuglés et fourvoyés, Bane réalise qu’il est de son devoir d’expurger le Côté Obscur de cette gangrène, de le ramener à sa grandeur passée. Lui, Dark Bane, sera le premier d’une nouvelle génération de Sith, puissants, craints, invincibles.



Mais avant d’en arriver là, notre anti-héros doit embrasser tout entier le Côté Obscur. Il doit se débarrasser des derniers reliquats de doute ou de culpabilité, mais aussi les ultimes traces d’attachement ou de loyauté. Il doit se libérer des dernières entraves qui l’empêchent de devenir un véritable disciple du Côté Obscur. Et cela ne se fait pas sans heurt, sans douleur : si Bane s’apprête à devenir l’un des Siths les plus implacables, sournois et ambitieux de toute l’histoire du Côté Obscur, il n’en reste pas moins avant tout un jeune homme avec ses peurs et ses faiblesses. Bane ne se transforme pas du jour au lendemain en Parfait Grand Méchant : cela se fait doucement mais sûrement. Et c’est très précisément cela que j’ai trouvé si intéressant dans ce roman : j’ai beau désapprouver les choix de Bane, je peux les comprendre, car ils ne tombent pas de nulle part. Ils s’insèrent dans un cheminement psychologique très juste et suffisamment lent pour être profond. De Dessel à Bane, de Bane à Dark Bane, la transition se fait très subtilement : aussi surprenant que cela puisse paraitre au vue du contexte, j’ai eu en tête cette image fort poétique de la chrysalide qui se fait papillon, imperceptiblement. On ne peut discerner le moment où s’opère la transformation, même en observant attentivement : on ne peut que la constater le moment venu, lorsqu’il est déjà trop tard pour comprendre comment on en est arrivé là. Je dois vraiment avouer être très agréablement surprise, car je ne m’attendais pas à une telle finesse dans un roman « Star Wars » !



En bref, vous l’aurez bien compris, cette trilogie commence très fort, et même si j’étais plutôt « blasée » à l’idée de suivre encore une fois un disciple du Côté Obscur, je dois vraiment reconnaitre avoir été bluffée par ce premier tome. Je trouve ça fascinant de voir (re)naitre l’Ordre Sith tel qu’on peut le connaitre dans les films, d’apprendre comment est (ré)apparue cette fameuse « Règle des Deux » (que nous allons visiblement explorer plus encore dans le second opus, si j’en crois le titre). On sort vraiment du schéma horriblement manichéen du Bien contre le Mal, des Ténèbres contre la Lumière, on sent qu’il y a une véritable tension à la limite de la dépendance entre les deux : l’un ne peut en réalité pas exister sans l’autre, et en s’efforçant de s’éliminer mutuellement, ils risquent bien, effectivement, de disparaitre l’un et l’autre. Loin de sombrer dans la facilité en nous présentant un Méchant Pur et Dur, l’auteur nous invite à faire la connaissance d’un jeune homme tourmenté, tiraillé entre l’ambition et la certitude d’être amené à faire de grandes choses, et la crainte de son propre pouvoir et de ses propres actions. Certains trouveront assurément cet opus ennuyeux, car l’auteur nous propose effectivement quelque chose de relativement « calme » et donc d’irrémédiablement « lent », mas pour ma part, je l’ai trouvé particulièrement passionnant. Et pour ne rien gâcher, l’auteur a une très belle plume : on est dans un style vraiment soigné, délicat, presque noble, qui ajoute encore plus de profondeur au récit, et c’est fort bienvenu !
Lien : http://lesmotsetaientlivres...
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Star Wars - Dark Bane, tome 1 : La Voie de ..

"La voie de la destruction", est le premier volet de la trilogie Dark Bane, une série de trois romans, se déroulant dans l'univers de "Star Wars".

Il permet de développer avec intelligence les concepts, déjà explorés dans les films-la Force, le Côté Obscur, etc., tout en proposant un roman passionnant, avec des personnages charismatiques qu'on a plaisir à suivre et dont les doutes, les émotions, les réflexions, intéressent.

Par ailleurs, l'auteur a un style d'écriture assez intéressant, qui insuffle à l'histoire un rythme noble et majestueux, qui m'a bien plu. Il y a même parfois, quelques fulgurances de style, plutôt intéressantes. L'auteur ne néglige rien, prend bien le temps de développer chaque intrigue, de donner de la consistance à chaque personnage, pour que tous, aient une vraie profondeur, des doutes, des émotions.

Mais, à mon avis, ce qui constitue la plus grande force de son livre, ce qui en fait une grande réussite, est surtout la manière dont il dépeint, le long cheminement de son personnage principal, sa lente transformation en un être majestueux et impitoyable, l'incarnation même du Côté Obscur de la Force. Il lui donne une histoire complexe, qui le fait évoluer progressivement, pour devenir l'homme qu'il sera. On peut d'ailleurs dire que "La voie de la destruction", est avant tout, un roman d'apprentissages, avec des mentors, qui découvrent au héros une part de ce qu'il sera, un héros qui prend progressivement son indépendance, pour se construire par lui-même, des moments fondateurs, qui changent du tout au tout le héros et l'amène à changer.

Une autre chose qui m'a bien plu, est la réflexion, que Bane, mène tout au long du roman, autour du Côté Obscur de la Force. Drew Karpyshyn, parvient à donner à ses réflexions un vrai sens, et à les intégrer parfaitement au roman.

Un beau roman, bien écrit, avec de beaux personnages et une intrigue intéressante !
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Star Wars - Dark Bane, tome 1 : La Voie de ..

Un bon livre qui se lit avec plaisir. On y découvre un personnage qui pourrait être n'importe qui et qui se retrouve dans une situation qui l'oblige a passer au côté obscur. On apprend dans ce volume un peu de l'histoire sith. Personnellement j'ai aimé et me suis attaché au personnage.
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Star Wars - Dark Bane, tome 1 : La Voie de ..

starwars
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Star Wars - Dark Bane, tome 1 : La Voie de ..

Un Star Wars bien foutu mais sans plus



Mon avis sur l'univers littéraire de Star Wars et sur ce livre : http://livres-de-moi.blogspot.com/
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