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Critiques de Driss Ksikes (4)
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Textures du chaos

Un professeur, assis sur un banc dans un parc, raconte le désordre dans sa ville Casablanca. Tour à tour, l'auteur zoome sur quelques personnages comme : Ziyad, un artiste passionné, le Dr Rami, un médecin altruiste, Ho, un hacker surdoué, ou encore Lilia, une journaliste têtue, Aïda, une enseignante licencée.



J'ai tenté de mettre un peu d'ordre dans ce chaos humain et urbain, mais je pense que je n'y suis pas arrivée. Je n'ai pas réussi à assembler le puzzle ! J'aurais aimé comprendre les émeutes de 1965 ou encore la grève générale de 1981. Il est question de conspiration, de souterrains cimetières, de subordination, de virus comme la TNI “tumeur numérique incompressible”. Les jeunes hackers de la Cité perdent progressivement la vue.

Dans le roman, Casablanca, en perpétuels travaux, devient gigantesque. La consommation va remplacer la culture et le savoir.

Tout est malaise et certains individus n'ont plus leur place dans cette ville.



Ce fut une lecture difficile qui ne m'a pas convaincue. J'ai dû sortir de ma zone de confort, mais hélas, il ne manquait quelques outils de compréhension.

Merci à Babelio et aux Éditions Le Fennec.
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Textures du chaos

CASABLANCA, ville de « la blanche », est bien devenue une capitale économique depuis plus d'un siècle. Du côté de la vieille ville, (médina) peu de chose à dire, si ce n'est que l'on rencontre toujours des pauvres délaissés qui s'ennuient de vivre encore. Des gens qui n'osent s'aventurer en ville européenne, tellement les mouvements, le bruit et la poussière sont des repoussoirs. Un prof retraité observe sans tout comprendre, car des notables invisibles contrôlent tout, y compris les Autorités. Ils décident de raser un collège sous prétexte qu'un viol collectif a eu lieu, ainsi que des disparitions en série depuis des décennies. Si on découvre des ossements dans le souterrain connu de certains habitants, on ne trouve pas de preuves. Mais ce qui inquiète le plus les riches notables, et même le corps médical, c'est la TNI ( tumeur numérique incompressible) qui évolue plus vite que les programmes scolaires défaillants, car tout ça met en danger leurs comptes bancaires, et puis l'Intelligence Artificielle devient une nouvelle puissance. Les hackers et les geeks ont les yeux rouges à force de travail acharné. Faute de maîtrise, tout s'accélère, ils sont pris dans une nasse et tombent malades. Lilia, la journaliste et Jalal le metteur en scène ne peuvent même pas vivre leur amour, car sous la coupe des regards dénonciateurs, de la promiscuité et de la tension sociale. Le mot « chaos » n'est pas trop fort car les habitants se considèrent comme des exilés dans leur propre ville. Et sont donc indifférents à tout, même à la présence de migrants africains entassés sur le terre-plein central de la route 2 fois 2 voies qui file vers l'aéroport. Une remarque sur la photo de couverture : la Grande Mosquée qui devrait briller dans toute sa splendeur, semble fragile et insignifiante face au tas de gravats du chantier. Peut-être pour montrer que cette vie trépidante éloigne d'Allah les humains. On ne peut que la comparer à la Tour Mohammed VI de Rabat, qui a l'insolence de faire détourner les yeux des beautés de la ville. A croire que la puissance de l'argent sclérose tout ? Vaste question.

Driss Ksikes a scruté avec attention tous ces personnages en mouvement et en insécurité. Parfois la confusion fait relire un paragraphe, mais sans lui tenir rigueur, on reste accroché.

Merci à l'édition « le Fennec » et à Masse Critique de Babélio, pour cette découverte.
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Textures du chaos

"Ce roman fait d'un Casablanca transfiguré son personnage principal", indique d'emblée la quatrième de couverture. Cette accroche est loin de tenir ses promesses. Si vous vous attendez à un récit décrivant Casablanca, ses rues, son atmosphère, ses odeurs, ses commerces, etc., alors passez votre chemin, il n'en est rien. Seul le collège de l'Univers représente le dénominateur commun entre les histoires - malsaines - des différents protagonistes (un professeur de géographie à la retraite ; une professeur qui a démissionné en raison d'une remarque obscène d'un élève ; une journaliste qui enquête sur un triple viol dans le collège, etc.).

Le style d'écriture, parfois vulgaire, fait ressortir la noirceur autour des personnages mais il manque de quelque chose pour immerger vraiment le lecteur dans l'univers du bouquin.

Merci quand même aux Éditions du Fenec de m'avoir fait découvrir cet auteur dans le cadre de l'opération Masse Critique !
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180 degrés

une petite pièce de théâtre qui parle des problèmes entre hommes et femmes dans les sociétés actuelles surtout celles du maghreb
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