Dylan Horrocks

C'était l'une de ces journées froides et claires où le ciel est d'un bleu lumineux.
Des masses brillantes de lumière du soleil se déplaçaient lentement et silencieusement à travers les rues, et les gens changeaient de trottoir pour marcher à l'intérieur.
Quand la nuit tomba, la Lune était suspendue dans le ciel comme une boule de glace antarctique, ce qui me rappelait la maison.
La maison était au bout du fil à minuit, notre conversation se recouvrant et s'interrompant selon le retard.
Douze heures d'écart, 12000 miles de distance, à des équinoxes opposés.
Dans un accès de mélancolie, je déniche le tarot.
Et regardez qui voilà.
[La mort]

Le thé n'a jamais le goût qu'il faut, et les beignets sont toujours gras.
L'autobus n'est jamais à l'heure et le métro est toujours bondé.
Maintenant, bien sûr, il pourrait y avoir une bombe à bord.
Eh bien, prenez vos avions et jetez-les; prenez vos bateaux et coulez-les; brisez ces tanks et brûlez les fusils : j'en ai assez et je n'en supporterai pas davantage.
Apportez le thé clair de la paix;
les choux à la crème fraîche de la paix;
le soleil de l'après-midi, le chocolat au lait de la paix.
Apportez-moi des nouvelles de paix, des signes de paix, un espoir de paix demain.
Et au diable tous ceux qui disent autrement.
Je change de trottoir pour marcher au soleil.
Vive la Lune de glace!
À la maison, aujourd'hui c'est l'été.