Le « manque » n'est pas dans la méconnaissance d'une langue (le français), mais dans la non-maîtrise d'un langage approprié (en créole ou en français).
L'intervention autoritaire et prestigieuse de la langue française ne fait que renforcer les processus du manque.
La revendication de ce langage approprié passe donc par une révision critique de la langue française [... ].
Cette révision pourrait participer de ce qu'on appellerait un anti-humanisme, dans la mesure où le domesticage par la langue française s'exerce à travers une mécanique de 1'« humanisme ».