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Citation de Enroute


[À l’époque « classique » (de l’économie) :] Les ressources naturelles sont perçues comme des entités inépuisables. Jean-Baptiste Say pouvait ainsi écrire dans son Cours complet d’économie politique pratique (1828-1829) : « Les richesses naturelles sont inépuisables, car, sans cela, nous ne les obtiendrions pas gratuitement. Ne pouvant être ni multipliées ni épuisées, elles ne sont pas l’objet des sciences économiques ». La nature et l’homme sont ainsi conçus dans le capitalisme comme des ressources (que l’on met à l’actif dans la comptabilité) et non comme des dettes (qui sont au passif) comme peut l’être le capital financier. Le salarié est un simple moyen d’action et une charge. Lui et la nature sont des actifs à user sans garantie de conservation. L’image de l’entreprise est alors faussée : par la seule prise en compte de la conservation du capital financier, la détérioration de l’environnement et des hommes est invisibilisée : plus il y a exploitation de la ressources naturelle et humaine plus le profit (et la croissance) sera important.
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