Fine méditation sur l’invisibilisation de certains pays, de certaines littératures, de ce que cela fait, dans un texte qui mélange l’essai et l’autobiographie, de vivre au sein d’un de ces espaces, à Porto-Rico. Interrogeant la domination de la visibilité, la relégation, Eduardo Lado spécule sur le statut de l’image, la façon dont ses excès effacerait le paysage en le rendant, en apparence, partout et tout le temps, accessible, le simplifierait pour, dans un impérialisme aux prétentions universelles, pouvoir parler d’un monde unique, imposé. Mêlant habilement souvenirs et réflexions, lectures et expériences, Les pays invisibles est aussi un récit de voyage qui met en jeu la possibilité même de retour, les ombres, visibilités et transparences dont l’écriture serait traversée.
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