Peut-être ces deux poupées qui avaient traversé plus d’un demi-siècle et étaient arrivées jusqu’à Turin signifiaient-elles simplement que Lila allait bien et m’aimait, qu’elle avait rompu les digues et avait enfin l’intention de parcourir le monde devenu, désormais, aussi petit que le sien, afin de vivre pendant sa vieillesse et selon une nouvelle vérité la vie qu’elle s’était interdite pendant sa jeunesse.
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