Elle a pris le sac que je lui tendais pour y jeter un coup d’œil, et elle a poussé un cri de surprise en étirant devant elle une chemise de lin brodé. Puis elle s’est avancée vers moi et elle a dit c’est magnifique, où est-ce que vous avez eu ça, tout en tournant et retournant les morceaux d’étoffe pour faire ressortir les motifs de serpents et de bêtes. Alors j’ai dit ça a dû appartenir à une vieille tante, mais la petite continuait de tourner les vêtements en tous sens, face à la lumière, en disant seulement j’ai toujours aimé ces vieilles broderies, les motifs qu’une femme peut inventer pour exprimer ce que le corps ne peut pas dire.