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Citation de LaChroniquedesPassions


Elle garda ses distances, mais ne cessa pas de le tenir en joue. Ils traversèrent le jardin en friche clos de murs et pénétrèrent dans une serre. Le clair de lune filtrait à travers les carreaux sales.

Jamie avança dans l'allée flanquée de tables vides et se retourna.

— Ferme la porte. Je ne veux pas qu'on entende notre conversation.

— Il n'y a personne d'autre que toi et moi ici. Et tes anciens camarades de la Navy, que tu as embauchés pour t'aider dans ce commerce illégal auquel tu t'adonnes.

— Lizzie, je ne suis pas un trafiquant et ceci n'est pas un jeu.

— Qu'est-ce que c'est dans ce cas ?

Comme il ne répondait pas, elle reprit :

— Tu veux que je te dise ce que j'en pense ? À mon avis, tu as feint ta propre mort pour te débarrasser de moi afin que tes petits camarades et toi puissiez-vous livrer à votre trafic en toute tranquillité dans mon jardin. Navrée de gâcher ce charmant moment, Jamie, mais tu es ici chez moi. C'est une propriété privée et tu es entré sans ma permission. Fiche le camp, ajouta-t-elle en indiquant la porte avec son fusil.

— Ce n'est pas ta propriété.

— Oh que si ! Tu es mort ! Tu devras aller plaider ta cause à la cour de la chancellerie pour récupérer ce domaine.

— Lizzie, tu te trompes. Ce ne sera pas nécessaire. J'ai pris toutes les dispositions légales avant de me lancer.
Ses paroles lui firent l'effet d'une gifle. La douleur se répercuta à travers tout son corps, la faisant vaciller.
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