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Citation de lesecondsouffle


Heureusement, il y avait les lettres qui, à intervalles réguliers, apportaient des nouvelles du malade, de tous. Santo ne savait ni lire, ni écrire, seulement signer son nom, ce qui l’obligeait chaque fois à faire lire par un tiers les missives : par un ami, un parent, les faisant souvent lire plusieurs fois, voulant s’imprégner de tout cet amour qu’elles contenaient, de toute cette affection venue de loin et dont il avait tant besoin, afin de remonter son courage défaillant. L’espoir de jours meilleurs lui faisait tenir le coup, malgré la distance, seul au milieu d’un monde hostile.
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