Elizabeth Legros Chapuis

Des extraits de récits autobiographiques de différentes origines. Le titre c'est exilés mais c'est aussi émigrés. Deux mots différents pour le même ressenti finalement.

Tous ont le même message, la difficulté d'être de nulle part pour beaucoup, la perte de la langue. Le rejet mais aussi la solidarité, le racisme ou l'humanité. Des enfants qui fuient avec leurs parents, des adultes qui veulent s'intégrer, pas de vague ils disent.

Une courte présentation pour nous mettre en situation, puis quelques rares notes s'intercalent pour une meilleure compréhension de cet exil, choisi ou non. Ils sont italiens, portugais, africains.... Des françaises aussi partis vers l'Allemagne

Il y a des textes qui m'ont touchée, la voix des enfants est forte. Certains sont lyriques, les autres plus nombreux, factuels, mais pas sans émotion.

Une mémoire mise en page indispensable et intéressante par le regard porté sur la difficulté à s'intégrer, à perdre sa langue de naissance et son pays. Dans ces pages ce sont des anonymes qui en quelques pages se racontent.

A lire en ces temps bien sombres où le parole raciste est libérée et des politiques tiennent des discours haineux. Ces espagnols, portugais poussés hors de leur pays par le fascisme nous laisse un message utile.

Des témoignages intéressants dans la collection Vivre/écrire pour s'ouvrir sur le monde malgré la brièveté des témoignages. Des gens ordinaires? Pas tant que ça.

Merci à Babelio et à l'éditeur Mauconduit ( que je découvre) pour cet envoi

Merci à Babelio et à l'éditeur Mauconduit pour cet envoi dans le cadre d'une Masse Critique.



Exilés n'est pas un livre comme les autres. Il compile des moments de vie autobiographiques issus de textes transmis à l'APA.



Et les textes sélectionnés sont sur le thème du déracinement.



Avec leurs mots, ces auteurs décrivent le mal-être d'une génération qui, par la force (guerre, fascisme, dictature) ou par le choix, a vécu dans un autre pays.



Mais vivre dans un pays, 5ans, 10ans, 30ans, c'est le connaître , s'y intégrer, mais pas toujours l'accepter au fond de soi.



Toutes ces histoires sont touchantes, dures, mais aussi, même issues d'une autre génération proches de l'actualité ukrainienne.

Si les extraits permettent probablement d'éviter des textes inégaux, ces décennies de vie me semblent parfois trop résumées en quelques pages et ne permettent pas toujours de partager les émotions et difficultés rencontrées et les déchirements ressentis.



Une découverte inattendue et très intéressante que cette association pour l'autobiographie et le patrimoine autobiographique, qui invite à d'autres lectures.

Ce recueil rassemble différents profils et extraits de témoignages de personnes ayant connus et vécus l’exil. Chacun des textes du recueil proviennent de l’APA : l’Association pour l’autobiographie et le Patrimoine Autobiographique. Ils ont tous été soigneusement choisis pour répondre a ce sujet complexe de l’exil car malheureusement dans beaucoup de cas et on le voit bien dans ces écrits, l’exil n’est pas toujours un choix. Il change une vie ou plusieurs et est souvent difficile à accepter. Rares sont ceux qui ont pu réussir à s’identifier à leur nouveau pays, malgré l’intégration, la différence est présente. Ils ne savent plus qui ils sont ni d’où ils viennent, la culture est souvent inhabituelle à la leur et l’éloignement se fait sentir. Le mal du pays est incontestablement là et les exilés finissent par se sentir étranger de leurs origines et de leur lieu de résidence. Parfois l’exil est vécu comme un soulagement, selon la raison qui pousse à partir du pays d’origine. Il faut reconnaître que ce n’est qu’une minorité qui est concerné par ce sentiment.



Cette lecture était intéressante, j’ai apprécié découvrir les profils, bien que très rapide, de ces personnes qui ont choisi de laisser une trace écrite de leur vie et celle des leurs. Malgré tout aucun écrit ne m’a particulièrement touché, les différentes plumes n’ont pas su m’emporter ou peut être s’agit-il du fait que ce ne sont que des passages et non l’intégralité des textes. Je tiens à remercier Babelio et les éditions du Mauconduit pour la découverte de cet ouvrage.

Certains territoires ont la vertu d'entretenir le rêve des hommes avec ardeur et la matière qu'ils offrent se laisse saisir avec plus de facilité qu'ailleurs. Le Mexique, chargé d'une richesse peu commune que lèguent son histoire et sa culture, a ainsi été la source d'inspiration, au cours du XXe siècle, en particulier pour des écrivains de langues anglaise et française. Elizabeth Legros Chapuis nous invite à connaître les auteurs et les oeuvres qui se sont approchés du Mystère mexicain par la création littéraire.
Lien : http://www.editions-harmatta..