« Julie parle toujours dans sa barbe en pianotant sur son téléphone.
– Qu’est-ce que tu racontes ? lui demandé-je, curieuse.
Dites-moi qu’elle a changé de disque et qu’elle a refermé la parenthèse Raph !
Je suis détrompée immédiatement lorsque je me penche vers elle. Elle scrute des photos de Raph où il se tient plus ou moins habillé. Sur l’une d’entre elles, il sourit comme un gosse, les cheveux et le torse mouillés, une planche sous le bras, un casque dans l’autre. Ses fossettes ressortent sous son air heureux. Il est craquant.
– À croquer, pas vrai ? se moque-t-elle gentiment face à mon mutisme.
– Hum…
Je me remets en place pour terminer ma bière. J’ai la gorge sèche. »