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Citations de Elodie Alain (18)


Les enfants n’ont-ils pas droit à une enfance normale, à des moments de grâce ? Non, il semblerait que personne ne soit épargné par son propre destin. Qu’il n’y ait pas d’âge pour être heureux ou malheureux. Que l’être humain, peu importe son âge, son sexe ou son pays, ait un parcours à suivre, un chemin à emprunter. Le mien a été semé d’embûches dès mon plus jeune âge. Tandis que d’autres avançaient sur une route bien goudronnée, moi je rampais comme un soldat sur un terrain miné.
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Son succès avait bouleversé leur vie. Et sa mort aussi. D’ailleurs, ils le savaient : sans lui, plus rien ne serait comme avant.
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J’aime le silence. J’aurais pu mener une vie monacale. J’imagine qu’à force de prier et de me replier, j’aurais fini par faire la paix avec les autres et avec moi-même. Je peux passer des heures à me taire et à écouter ce qui m’entoure. Je regarde les oiseaux voler, les abeilles butiner, les feuilles des arbres osciller, les nuages passer leur chemin.
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Et si nos goûts et nos choix étaient influencés par notre enfance ?
Alors les parents pourraient être en partie responsables des décisions de leurs enfants ?
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Mais tout remettre en question ne changerait rien. Peut-être fallait-il se séparer pour mieux se retrouver.
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Au début, je me suis demandé en quoi une fille comme moi pouvait l’intéresser. Ma personnalité frôlait ces extrêmes et je m’interrogeais sur le temps qu’il lui faudrait pour s’en lasser. J’étais petite, très distante, on ne peut plus taciturne, absente mentalement, sûrement trop modeste et d’un sérieux à en effrayer plus d’un. Dans ma vie, il n’y avait pas de place pour le bonheur, les rires, la légèreté, l’humour.
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Lorsque j’étais petite, mon père représentait tout pour moi. Il était le plus grand. Le plus fort. Le plus beau. J’ai sûrement dû éprouver un soupçon de jalousie à l’égard de ma mère lorsqu’il la prenait dans ses bras et l’embrassait langoureusement. Pourtant, elle aussi, je l’aimais. Mais mon père, je l’aimais par-dessus tout.
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Si je l’aimais, je m’en foutrais. Parce que l’amour est plus fort que tout et parce que, quand on aime, on ne compte pas. On accepte.
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Les âmes pures. Mathieu lui en était une. Jamais pendant nos années d'amitié, il ne m'a demandé quoi que ce soit. Comme des amoureux qui seraient passés devant le curé, nous étions là l'un pour l'autre dans les bons comme les mauvais moments, jusqu'à ce que la mort nous sépare.
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La communication ne réside pas dans la paroles, mais aussi dans les gestes, bien souvent dans les regards et également dans nos silences.
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Lorsque la marmaille se lève, mon roman est bien entamé. Je le mets de côté puisqu'il est impossible de concilier lecture et famille.
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Lire, c'est comme se faire de nouveaux amis. O,n les rencontre, ils se dévoilent rapidement. En quelques chapitres seulement, on connaît leur passé et on frémit avec eux dans le présent. Il m'est parfois difficile de revenir à la réalité. J'aime les suivre et m'identifier à eux.
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Au début d'une relation, on ne fait rien l'un sans l'autre. Puis lorsque le premier enfant arrive, il prend toute la place. Alors tout change. On est toujours un couple mais avant tout, on est une famille. Le planning, les sorties, le rhytme de vie sont adaptés à l'enfant. Les premiers mois, on parvient encore à se trouver des moments à deux. Puis plus l'enfant grandit, plus ces moments se font rares.
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Depuis deux jours, des disparitions inexpliquées se multiplient aux États-Unis. L’est du pays semble touché par cet étrange phénomène puisque nous comptons au total cinquante-deux personnes déclarées disparues depuis quarante-huit heures.
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Parfois j’ai l’impression que je ne suis plus sur la bonne voie. Que je devrais faire autre chose de ma vie. Plus la quarantaine approche et plus je me remets en question. Évidemment, le métier de journaliste est honorable puisqu’il permet à des milliers de gens d’accéder à l’information.

Pourtant j’ai le sentiment que cela ne suffit plus. J’ai envie de contribuer autrement.
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Vous savez, je ne suis plus tout jeune, et j'ai compris en vieillissant que personne ne se sentait concerné par quelque chose tant qu'elle n'est pas elle-même touchée de loin ou de près par cette même chose.
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Nous ne sommes rien sur cette terre, mais encore faut-il en prendre conscience. [...] Nous sommes tellement occupés avec nous-même que nous avons tendance à l'oublier. Sans elle, nous ne serions rien.
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Mi-juin 2019

Le vent souffle dans mes longs cheveux rouquins, emportant avec lui l’épaisse fumée noire dégagée par les flammes. Face à moi, Jérôme me fait des signes indiquant que je serai bientôt à l’antenne. L’air, si on peut encore l’appeler ainsi, est difficile à respirer. Cette odeur de brûlé a envahi toute la région. Elle s’incruste dans les tissus de mes vêtements et dans mes narines. Elle m’en donnerait presque la nausée. La caméra est en route, ce sera à moi d’un instant à l’autre. Je n’ai que deux minutes à tenir. Ça va aller. Je me retourne encore une fois pour observer l’horrible spectacle qui se déploie sous nos yeux. C’est à la fois fascinant et terrifiant.

— Toni ! C’est à toi dans trois, deux, un…, me signale mon collègue en pointant maintenant son index dans ma direction.

C’est parti. Le regard plongé dans l’objectif, j’enchaîne sans ne plus penser à rien d’autre.

« Oui, bonsoir Christine. Nous sommes en effet sur place. Comme vous pouvez le voir derrière moi, les flammes, qui atteignent plus de vingt mètres de haut, progressent à une vitesse fulgurante. Déjà près de mille hectares de pinèdes sont partis en fumée dans cette partie du Var. Pas loin de cinq cents pompiers ainsi que quatre canadairs tentent de maîtriser ce feu, sans vraiment pouvoir y parvenir. En effet, le brasier est sans cesse ravivé par un mistral violent. Tous les habitants ont déjà été évacués de leurs maisons… »

J’aime mon métier. J’adore parler à ce rythme saccadé comme seuls les journalistes savent le faire. Ce n’est pas très naturel, c’est certain. Pourtant ça le devient lorsque mon regard se perd dans la caméra.

« Le feu se serait déclenché aux alentours de 22 h hier soir. Nous ne pouvons pas encore dire s’il s’agit d’un acte criminel ou non. Une enquête policière est en cours pour découvrir l’origine de cet incendie ».

Le pouce levé, Jérôme me confirme que nous avons rendu l’image à l’antenne. J’émets un soupir. Je ne sais pas s’il est dû au soulagement d’avoir bouclé la vidéo ou s’il répond à la fatigue. Partis à l’aube de Paris pour les besoins du reportage, mes deux collègues et moi-même avons les traits tirés. Il est vrai que le café aide, mais le corps finit toujours par montrer des signes de faiblesse lorsque le mental le pousse à aller trop loin. Nous sommes en déplacement depuis des jours pour le tournage de multiples reportages. Le monde semble aller très mal. Entre le chômage, les fermetures d’entreprises françaises, la baisse du pouvoir d’achat, les inondations, et j’en passe, le milieu du journalisme a de quoi s’alimenter.

La fumée me pique les yeux. Mais pire encore, les larmes s’y mêlent et ma vue se trouble. Je suis profondément touchée par ce qui se déroule autour de moi mais je me sens impuissante. Les flammes gagnent du terrain très vite. Le danger nous guette, nous devons quitter les lieux sans perdre de temps. Tourner des images inédites en direct peut vite nous entraîner dans des situations instables et périlleuses.
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