Au fil des kilomètres, le paysage déjà désert se mua en un néant minéral d’où toute vie semblait avoir été bannie depuis des siècles. Même le vent semblait avoir capitulé, après avoir figé le sable et la poussière pour l’éternité dans un désert craquelé parfaitement stérile. Le soleil écrasait tout de ses rayons implacables de plomb fondu. Seule la route rappelait que ce territoire vierge avait un jour été foulé par des hommes.