(...) nous vivons deux vies, toutes deux destinées à s’achever : la première, la vie physique est faite de sang et de souffle ; la seconde se déroule dans la tête de ceux qui nous ont aimés. Et quand la dernière personne qui nous a connus meurt à son tour, eh bien, nous nous dissolvons vraiment, nous nous évaporons, et la grande et interminable fête du Néant où les aiguillons de de l'absence ne sont plus en mesure de piquer qui que ce soit peut commencer.