Je ne pleurerai pas de voir que tu me quittes
Ici il n'y a rien d'enchanteur,
Et doublement m'affligera le sombre monde
Tant qu'y souffre ton coeur -
Je ne pleurerai pas - car la splendeur de l'été
Toujours doit finir en ténèbre
Et le conte le plus heureux, à terme
Se clôt avec la tombe -
Et puis je suis lasse de la détresse
Qu'engendrent les hivers grandissants
Ecoeurée de voir l'esprit se languir
Dans le pur désespoir des ans -
Si donc une larme à l'heure de ta mort
Vient par hasard à m'échapper
C'est seulement que mon âme soupire
D'aller près de toi reposer -