Pour toi le désespoir n'a pas lieu d'être
Tant que la nuit les étoiles brûlent -
Tant que le soir répand sa rosée muette
Ou que le soleil dore le matin -
Le désespoir n'a pas lieu d'être - les larmes
Dussent-elles couler comme un fleuve -
Tes années les plus chères sont-elles pas
Pour toujours autour de ton coeur ?
Ou pleure - tu pleures - C'est la règle -
Les vents soupirent avec tes soupirs
Et l'hiver épanche son chagrin en neige
Où les feuilles d'automne gisent
Pourtant elles revivent - et de leur destin
Ton destin est inséparable
Alors, homme, avance sinon jubilant
Du moins jamais le coeur brisé -