Citation de lazu
azu 10 février 2021
Mais au moment de donner sa réplique comme à chaque répétition, il sent comme un déchirement du côté du cœur.
Comme un déclic.
Il n'a pas de trou. Non .Son texte et là, prêt à bondir.
Mais il ne peut pas parler.
Il ne peut pas bouger.
Un poids trop lourd vient de le quitter. Un poids qui lui serrait le cœur et lui polluait l'âme depuis qu'il avait ouvert les yeux dans la chambre 14.
Doucement, dans la lumière des projecteurs, face aux autres comédiens, face à Dandin, face à Suzanne, Julien se met à pleurer.
Des pleurs fournis, incontrôlables, interminables.
Des pleurs qui font du bien. Qui lavent.
Des pleurs de soulagement. De bonheur.
Des pleurs de vérité.
Là, dans les costumes crasseux du paysan Lucas, pour la première fois depuis son coma, Julien est enfin lui -même.
Il s'appelle Julien.
Il a quinze ans.
Il va en avoir seize.
Et, enfin, il sait que le meilleur est a venir.
Mais au moment de donner sa réplique comme à chaque répétition, il sent comme un déchirement du côté du cœur.
Comme un déclic.
Il n'a pas de trou. Non .Son texte et là, prêt à bondir.
Mais il ne peut pas parler.
Il ne peut pas bouger.
Un poids trop lourd vient de le quitter. Un poids qui lui serrait le cœur et lui polluait l'âme depuis qu'il avait ouvert les yeux dans la chambre 14.
Doucement, dans la lumière des projecteurs, face aux autres comédiens, face à Dandin, face à Suzanne, Julien se met à pleurer.
Des pleurs fournis, incontrôlables, interminables.
Des pleurs qui font du bien. Qui lavent.
Des pleurs de soulagement. De bonheur.
Des pleurs de vérité.
Là, dans les costumes crasseux du paysan Lucas, pour la première fois depuis son coma, Julien est enfin lui -même.
Il s'appelle Julien.
Il a quinze ans.
Il va en avoir seize.
Et, enfin, il sait que le meilleur est a venir.