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Citation de Didili


Didili
06 décembre 2015
Les ronces lui attrapaient maintenant les deux bras, à droite, à gauche. Il lui fallait courir au milieu du chemin dans la boue et dans les flaques. Marko courait. Ça giclait autour de lui, comme si les arbres et les buissons lui crachaient à la figure. Il se débattait, son dos était couvert de sueur. Il respirait fort et des éclaboussures lui entraient dans la bouche. Il fallait donner des coudes. Se battre contre la végétation qu se refermait sur lui. Marko donnait des coups de bâton, comme un fou. Puis soudain, l'étreinte des buissons se desserra. Le chemin s'ouvrit ; c'était du moins son impression car il faisait aussi noir que dans une tombe. Il glissa. Ses mains plongèrent dans la boue et quand il se releva, la silhouette se tanait devant lui, à un jet de pierre, immense. Elle le regardait des ses yeux brûlants comme deux tisons de braise. Marko était pétrifié. Il se retourna. Derrière lui, le sentier avait disparu. A sa place une muraille de ronces lui barrait la route.
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